La résolution de ce Parlement oscille en permanence entre la nécessité de prendre certaines mesures à l’encontre des organisations terroristes ou des États qui les soutiennent, comme le gel de leurs avoirs, ou des sanctions diplomatiques et économiques, etc. et le respect des droits des individus et organisations à se défendre contre de telles accusations et sanctions.
À l’évidence, ce Parlement a choisi de privilégier les droits des suspects face à la défense des nations. Mais si les démocraties ne peuvent effectivement combattre le terrorisme en niant leurs propres valeurs, elles ne peuvent pas non plus se permettre de donner l’impression du laxisme et de la faiblesse. Je crains que ce ne soit exactement ce que cette résolution soit en train de faire. C’est pourquoi, au-delà des aspects institutionnels, nous avons voté contre.