La Mission d’information parlementaire sur le port du voile intégral achève ses auditions. Un consensus assez large semble se dégager au sein de la classe politicienne en faveur de l’interdiction de la burqa –environ 2000 cas signalés par les Renseignements généraux rapportait le JDD dimanche, en lieu et place des « moins de 300″comptabilisés par le ministère de l’Intérieur en juillet dernier. Mais le problème identitaire généré par une certaine immigration musulmane, majoritaire désormais dans de nombreux quartiers et d’ores et déjà dans certaines villes, va bien au-delà.
Certes, les marchands du temple s’adaptent à la nouvelle donne démographique, à l’instar de la chaîne de restauration Quick qui depuis le 30 novembre propose des produits qui respectent le rite musulman dans huit de ses restaurants, notamment dans le département du Rhône, à Villeurbanne; tous les sandwichs sont réalisés avec de la viande halal, le boeuf a été égorgé tête tournée vers La Mecque par un sacrificateur agréé. Et pour les recettes comportant du bacon, le porc a été remplacé par de la dinde fumée.
Dans les établissements concernés, les clients musulmans qui douteraient de la bonne volonté et/ou de la franchise de la chaîne américaine, ont même la possibilité de consulter le classeur mis à leur disposition aux caisses, dans lequel figurent tous les certificats de la provenance des viandes… Un accommodement aux us et coutumes de l’islam qui prend une tournure franchement inquiétante et insupportable quand les exigences communautaires viennent frapper les plus pauvres.
En l’occurrence Les Restos du Cœur, si l’on en croit de nombreux témoignages qui nous ont été rapportés. Propos corroborés d’ailleurs par le quotidien Var Matin qui a publié le courrier d’un de ses lecteurs : « Avec l’ouverture des Resto du Coeur, la collecte des denrées alimentaires a eu lieu dans les moyennes et grandes surfaces de Brignoles. Mes moyens sont modestes mais je participe. Le don que j’ai fait comprenait entre autres, un pack de trois boîtes de pâté de campagne. On me l’a refusé sous prétexte qu’il contenait du porc ! J’ai rétorqué que parmi les nécessiteux, il n’y avait pas que des personnes de confession musulmane ! On m’a répondu : Ah ! Si en plus, on doit lire les étiquettes et trier ! (…) ».
Le Figaro.fr rapporte le témoignage de Carl Pincemin, Consultant en ressources humaines, notamment pour des sociétés du CAC 40, qui raconte comment des salariés ayant obtenu des menus confessionnels, refusent désormais que « la viande halal soit proposée à côté de plats contenant de la viande “normale” jugée impure. En clair, ils désirent des cantines séparées. »
« D’autres ont constitué l’équivalent d’un syndicat confessionnel. Ils réclament la reconnaissance de jours fériés musulmans, demandent des lieux de culte dans l’entreprise et prétendent que les femmes de service chargées de servir les plats à la cantine doivent se présenter les bras couverts« .
Certes ses considérations alimentaires peuvent sembler bien anodines en comparaison avec les sifflets de la Marseillaise, l’incendie de drapeaux français lors de matchs de Football, les violences contre le personnel hospitalier (quatre à cinq incidents par semaine dans les seuls services d’obstétrique car les maris de femmes voilées ne veulent pas qu’elles soient vues par un médecin homme) ; l’augmentation vertigineuse des demandes horaires de piscines communautarisés ; le financement des mosquées avec l’argent du contribuable et l’autorisation d’ériger des minarets par certaines municipalités de droite et de gauche…