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Travail au noir: le poids de l’immigration

Une étude de l’Observatoire national de la délinquance (OND) rendue publique jeudi pointe un phénomène qui induit chaque année un lourd manque à gagner pour l’Etat, à savoir l’explosion de ce qu’il est convenu d’appeler le « travail au noir ». Entre 2003 et 2008, les infractions pour travail illégal auraient ainsi « plus que doublé », passant de 8.467 en 2003 à 19.400 en 2008. Plus de 72% des infractions de travail illégal sont des délits de travail dissimulé, c’est-à-dire la dissimulation de salariés ou d’activité, autrement dit le travail clandestin Cette étude Une nouvelle fois, l’immigration anarchique, et l’utilisation de cette main d’œuvre taillable et corvéable par des patrons-voyous, est pointée du doigt comme cause principale de cette évolution.

Ainsi pendant cette période, il y a eu quatre fois plus d’infractions d’emploi d’étrangers sans titre de travail (626 en 2003, 2.505 en 2008). Ce qui implique une hausse similaire d’aide au séjour irrégulier par ce moyen, observe encore cette étude qui s’appuie sur les données de la direction générale du travail (DGT) qui collecte les procès-verbaux de travail illégal de la police, la gendarmerie, des impôts ou des douanes.

Le travail illégal peut recouvrir des infractions entrant dans le champ de la criminalité, comme les filières d’immigration issues de ces activités délictuelles précise l’OND. Preuve de « l’ampleur des faits commis », indique encore l’Observatoire « plus de 8,3 millions d’euros ont été dus à l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (Anaem) en 2008 par les employeurs condamnés à des sanctions administratives financières. Cela porte sur un peu plus de 1.000 dossiers qui font l’objet d’un titre exécutoire et l’Anaem n’a recouvré, fin 2008, que 40% de ces amendes ».

Sans surprise, l’OND relève qu’Il y a une « surreprésentation de l’emploi des étrangers sans titre de travail » dans le BTP, alors que, dans les hôtels-restaurants, il s’agit surtout de « travail dissimulé ».

Concernant les personnes physiques et morales impliquées dans les procédures de travail illégal en 2008, un peu plus de trois sur dix sont des étrangers. Les Turcs (7,3%), devancent les Chinois (3,3%), les Tunisiens (2,5%), les Marocains (2,2%), et les Algériens (2,1%) et les Portugais (1,6%). Ces six nationalités, selon les décomptes de l’OND, représentent quelque 28% de la totalité des auteurs présumés.

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