Interpellé par Le Monde sur sa présence, le député européen et tête de liste du FN en Rhône-Alpes n’a pas courbé l’échine : « Ce qui devrait faire scandale, c’est que l’on soit condamné à de la prison ferme pour des idées. Je me sens solidaire de tous les proscrits en raison de leur expression sur des sujets historiques ou politiques. Je n’ai jamais eu de sympathies pour les inquisitions politiques ou religieuses« . De même, « les militants nationalistes espagnols ne me dérangent pas. José-Antonio Primo de Rivera ne me dérange pas! ».
Car, ajoute Bruno Gollnisch, » je suis un homme libre » . « Aujourd’hui, le débat politique se réduit à des amalgames. Je m’en fiche. Sinon, je ne serais pas au FN mais dans un parti sans couleur, sans odeur et sans saveur où l’on ne se compromet avec personne ».