Cette incapacité des partis de gouvernement à gérer rigoureusement les comptes publics se retrouve logiquement dans nos régions, ou les élus UMPS se révèlent très dispendieux avec l’argent des contribuables, comme ne cesse de le dénoncer Bruno Gollnisch qui a fait de la lutte contre la gabegie financière de l’exécutif de la région Rhône-Alpes un des thèmes principaux de sa campagne.
Dans un livre à paraître aux Editions du Rocher « Régions le grand gaspi », le constat des journalistes Robert Colonna d’Istria et Yvan Stefanovitch permet de prendre la mesure du phénomène, si l’on en croit l’article publié dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Au titre des exemples relevés, les budgets de communication : « un an avant leur arrivée aux commandes, les présidents (de région) les ont augmentés de 176% en Bourgogne, de 126% en Auvergne, de 71% en Picardie, de 57% en Rhône-Alpes (…). Un budget com en hausse de 157% en Pays-de-Loire, de 70% en Lorraine, de 88% dans le Centre…En Ile-de-France, de 1998 à 2008, ces dépenses sont passées de 4,8 millions à 15 millions d’euros ».
Cas emblématique parmi d’autres, la fabrication du journal du CR de Picardie coûte plus de 1,2 millions d’euros chaque année (4 millions d’euros chaque année en Ile-de-France pour le bimestriel lancé par l’exécutif de gauche) , auquel s’ajoute la création d’un chaîne de télévision locale, qui coûte pour sa part deux millions d’euros au contribuable ! ».
Autres scandales relevés par Valeurs actuelles, « à son arrivée à la tête de la région Rhöne-Alpes, Jean-Jack Queyranne a chargé une agence de communication de lui concevoir un nouveaui logo (…) coût de la conception : 73 000 euros ; campagne de communication pour son lancement : 850 000 euros ; remplacement de l’ancien logo sur les TER et sur le fronton des lycées : 300 000 euros. L’association Contribuables actifs du Nord-Lyonnais a estimé que le coût total de ce changement de logo, avec la communication, avoisinait 3, 7 millions »… Relevons au passage que l’indignation des élus FN sur la communication de la région n’avait pas suscité en son temps l’intérêt des medias…
En Languedoc-Roussillon indique encore cet article, la volonté du potentat socialiste Georges Frêche de rebaptiser la région Septimanie a coûté entre « 10 à 15 millions d’euros » en « campagnes publicitaires ».
Autre fléau dénoncé par le FN, le saupoudrage des subventions accordées par les exécutifs de gauche avec la complicité et/ou la neutralité complice de l’UMP, aux associations « amies » et aux projets « humanistes ». Exelmple parmi des milliers d’autres, la région Bourgogne a alloué « 4000 euros au développement des échanges entre éleveurs bourguignons et touaregs, 18 000 euros à la formation de trois jeunes rugbymen sud-africains… ».
En Rhône-Alpes est-il encore indiqué le vice-président Vert « chargé de la solidarité internationale, qui dispose d’un budget d’aide au développement de 120 millions d’euros», a visité « seize pays dans les deux ans qui ont suivi son élection (Mali, Vietnam, Madagascar, Brésil…) et dépensé 100 000 euros en billets d’avion (a-t-on les chiffres du « bilan carbone » de ces déplacements ?). Un détail nous direz-vous si on compare les voyages au soleil de l’écolo-gauchiste en question avec les 400 000 euros attribués aux syndicats « en appui du dialogue social territorial »…
En Basse-Normandie le budget « défense des droits de l’homme» atteint également 400 000 euros, et « une même somme de 400 000 euros a été déboursée par la région Ile-de-France « pour aider au financement du musée Salvador Allende à Santiago, Musée que le gouvernement chilien n’a subventionné qu’à hauteur de 150 000 euros »…
« En cinq ans conclut cet article, les impôts régionaux ont augmenté de 36% en moyenne. Et les voix qui s’élèvent pour réclamer l’instauration d’une véritable démarche d’évaluation des dépenses publiques restent bien rares ».