Le COMEDD suggère notamment « que les entreprises puissent réaliser des enquêtes sur la diversité avec des méthodes comparables aux études sur la parité hommes/femmes, en se cantonnant à l’usage de données issues de l’état civil ».
« Pour autant, il n’écarte pas totalement le recours à des critères ethno-raciaux, comme c’est déjà le cas pour des enquêtes ciblées réalisées par des chercheurs, mais avec un « contrôle accru » de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), ajoute M. Héran. « Le pouvoir d’appréciation de la CNIL reste fondamental. Le rôle de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) doit être renforcé », estime-t-il. Des représentants de la Halde et de la Cnil figurent dans le groupe d’experts ». Voila qui promet…
L’utilisation de données ethniques soulève en effet un dilemme au sein du système. Elles seront à la fois très utiles pour légitimer la mise en place de quotas raciaux, d’une discrimination positive voulue par l’UMPS au détriment des Français de souche. Mais d’un autre côté elles rendront statistiquement visibles le poids démographique réel de l’immigration dans notre pays. Un constat susceptible de créer un véritable choc dans l’opinion, au vu du décalage entre le discours dominant, les pourcentages jusqu’alors avancés et la réalité, telle qu’elle est déjà préssentie par beaucoup de nos compatriotes.