Selon lui, ces paroles ne visaient pas les étrangers (comment alors comprendre qui viennent jusque dans nos campagnes égorger nos fils et nos compagnes ?) mais les Français contre-révolutionnaires à éliminer. Le nullissime Besson énonce certes là un grossier mensonge. Car La Marseillaise visait bien à stimuler les ardeurs des soldats de la république de Valmy contre les menaces des ennemis autrichiens et autres ».
« Le sang impur était donc, selon lui, celui des Français que la Révolution se devait d’exterminer» : le roi, la reine et le dauphin, « des milliers les prêtres catholiques », et plus largement les 90 000 Français « dont une immense majorité d’ouvriers et d’artisans »qui ont été guillotinés, auxquelles s’ajoutent « les centaines de milliers de paysans vendéens et de Bretons », hommes, femmes et enfants, exterminés par les colonnes infernales.
« On sait bien, il en a fait suffisamment la preuve, on le dit aussi bien au Parti socialiste qu’à l’UMP, que Mr Besson est un affligeant personnage, indécent baratineur inculte de troisième catégorie. Mais sa médiocrité n’excuse pas le fait qu’il est ministre et qu’à ce titre il parle et engage le gouvernement et le président qui l’a porté à ce poste » relève encore ce communiqué.
M. Besson a également tenu à préciser que malgré ce que laissait entendre le site bakchich il n’entendait pas se convertir à l’islam pour pouvoir épouser la jeune étudiante tunisienne, Yasmine Tordjman, qui partage sa vie -voir notre article en date du 8 février. L’islam prohibe en effet formellement le mariage entre une musulmane et un « infidèle », tandis qu’un musulman peut lui épouser une femme de confession juive ou chrétienne.
« Je déplore d’avoir à démentir une conversion à une religion pour laquelle j’ai par ailleurs du respect, je suis très attaché au caractère laïc de notre République », a rapporté l’AFP citant le ministre de l’immigration massive.
Ce transfuge du PS n’a en effet qu’une religion. Il la d’ailleurs confessé, expliquant qu’il avait été « élevé dans le culte de l’antiracisme », nouvel avatar postmoderne du culte de la « déesse Raison ». « Antiracisme » qui sera au XXIème siècle, ce que le communisme, messianisme laïc, a été au XXème selon la réflexion d’Alain Finkielkraut ; « antiracisme » élevé au rang de religion par un Besson qui a bien les « qualités » nécessaires pour faire partie de ce gouvernement…