La bonne gouvernance fiscale, ce n’est pas pour vous la lutte contre la fraude, une imposition supportable ou une bonne utilisation des fonds publics.
C’est la traque systématique du contribuable – principalement européen -, l’échange automatique d’information sur ses comptes en banques, en l’absence de toute infraction. Et je ne parle pas des grosses entreprises ou de richissimes individus, qui auront toujours les moyens de passer à travers les mailles du filet, mais de l’Européen moyen.
Votre discours sur les paradis fiscaux est hypocrite : haro sur le Lichtenstein ou les Caraïbes mais silence absolu sur le plus grand paradis fiscal européen, la City, ou ceux des Etats-Unis. Et silence sur ce qui permet à ces paradis d’exister : les enfers fiscaux que sont devenus la plupart des pays Européens, qui croulent sous la dette et les déficits. Parce que les dépenses publiques ont explosé, pour supporter les conséquences sociales de vos politiques économiques et les coûts exorbitants de l’immigration massive. Parce les Etats ne peuvent plus financer leur dette que sur les marchés et à leurs conditions, ce qui fait qu’aujourd’hui, 15 à 20 % des dépenses budgétaires d’un Etat comme la France ne servent qu’à en payer les intérêts.
Nous ne servirons pas d’alibi moral à une telle politique.