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Sur la route du « progrès » avec l’UMP…

Nous nous en faisions l’écho le 5 février dernier, le ministre de l’Education dite « nationale », Luc Chatel, avait semblé renoncer -pour ne pas choquer « l’électorat conservateur »- à ce que soit diffusé aux élèves de CM1 /CM2 le film Le Baiser de la lune, un court métrage « destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants ».

Pour autant , Martin Hirsch, qui règne sur le Haut-commissariat à la Jeunesse du gouvernement Fillon , avait proclamé sa « fierté » d’avoir participé avec les crédits qui lui sont dévolus (l’argent des contribuables) à l’élaboration de ce film réalisé par Sébastien Watel et bénéficiant du soutien officiel de Têtu, le magazine des gays et des lesbiennes, du Centre Gays, Lesbiennes, Bi et Transsexuels (CGLBT), de SOS Homophobie, de la Ligue de l’Enseignement, du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education nationale, du Centre National de la Cinématographie (CNC), du Conseil régional, du Conseil général etc.

Désireux certainement de se concilier les bonnes grâces du lobby du prosélytisme homosexuel, effrayé rétrospectivement peut être par son audace, Luc Chatel a rencontré lundi dernier des représentants d’associations homosexuelles. Soulagement de ces dernières qui ont expliqué à l’issue de cet entretien que le ministre avait fait machine arrière à toute vapeur : « nous lui avons demandé de nous rassurer sur le fait que les enseignants qui en feraient usage ne seraient pas sanctionnés. Le ministre nous a répondu qu’ils avaient la liberté pédagogique ».

Les parents d’élèves ont eux une nouvelle fois le droit de se taire…mais aussi d’arrêter de voter pour l’UMPS ! Robert Ménard, ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, interrogé dans l’hebdomadaire Minute à propos du film Le Baiser de la lune, a assez bien résumé le sentiment d’une grande majorité des parents : « moi je n’ai aucune envie que mes enfants voient ça. Moi j’ai envie que mes enfants aient une sexualité hétérosexuelle, je n’ai pas envie d’autre chose. Moi, ma petite fille, je n’ai pas envie qu’elle soit confrontée tout de suite à ce genre de questions. Elle aura bien le temps de le faire et, quand je vois les réactions des syndicats d’enseignants qui hurlent une fois de plus, je dis que j’en ai marre des syndicats d’enseignants qui, dès que l’on dit ce que je viens de dire, vous traitent d’homophobe et de réactionnaire! ».

Pendant ce temps , l’association représentant le lobby gay au sein de l’UMP, « GayLib », « mouvement associé » au parti sarkozyste passe « à l’offensive » en cette période d’élections en organisant », une « soirée festive » le 23 février aux Bains Douches à Paris, baptisée « Get it hard », expression à caractère pornographique du plus délicat effet .

 GayLib travaille actuellement précise le blog le salon beige « sur un ensemble de propositions visant à améliorer la prise en charge de la transidentité dans notre société et à lutter contre la transphobie  ».

Dans ce même registre signalons qu’un décret publié le 10 février au Journal officiel, par le ministère de la Santé dirigé par Roselyne Bachelot –« vieux compagnon de route » de Gaylib- supprime « les troubles précoces de l’identité de genre » d’un article du code de la Sécurité sociale relatif aux « affections psychiatriques de longue durée ». La France devient ainsi le premier pays au monde à considérer que le transsexualisme n’est pas une affection psychiatrique.

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