Cette accélération de la campagne dans la dernière ligne droite, pèsera-t-elle sur la participation de nos compatriotes à ce scrutin ? Une enquête BVA pour Canal plus publiée hier enregistre un léger frémissement d’intérêt pour les élections régionales dans l’opinion. Prés de six français sur dix (59%) déclarent ainsi que la campagne les inciterait plutôt à prendre le chemin des urnes les 14 et 21 mars, tandis que 41% des sondés répondent qu’ils sont plutôt tentés par l’abstention.
Selon une enquête d’opinion, réalisée celle-ci par OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL juste après le lancement de la campagne officielle lundi dernier, l’écart entre les listes cornaquées par l’UMP et le PS se serait réduit, au détriment une nouvelle fois de la majorité présidentielle. Avec 31% des suffrages au premier tour, l’attelage UMP-NC-MPF-CPNT-Gauche Moderne « ne devancerait plus les listes du Parti socialiste que de quatre points, contre six points à la mi-février » relève aujourd’hui Le Figaro. Une dynamique qui profite à l’ensemble « des partis de l’ancienne gauche plurielle progresse encore de deux points pour atteindre 48% ».
Selon ce sondage, les intentions de vote en faveur du FN n’ont pas bougé avec un score estimé à 9% des suffrages. Un pourcentage « qui peut augurer de triangulaires douloureuses dans certaines régions où la majorité espère l’emporter (Lorraine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre…) »…mais qui augure surtout la possibilité pour les électeurs patriotes et de la droite de conviction d’avoir des élus FN pour défendre leurs idées !
Autre mauvaise nouvelle pour une droite mondialiste qui a achevé de brouiller les repères de ses soutiens traditionnels avec l’ouverture à gauche, selon le dernier baromètre TNS Sofres-Logica pour Le Figaro Magazine, 66 % des sympathisants de droite (+8 par rapport à décembre 1999) considèrent que « les choses ont tendance à aller plus mal », avis partagé par 79 % des Français.
Si seulement 18 % des électeurs de droite estiment que « les choses vont en s’améliorant », c’est chez les seniors, qui fournissent traditionnellement les gros bataillons des électeurs UMP, que la désaffection pour ce gouvernement enregistre sa progression la plus spectaculaire. Ainsi, « depuis octobre 2009, le président de la République a perdu 17 points chez les Français de 65 ans et plus. Quant à François Fillon, il perd en un mois 11 points auprès de cette population ».