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Contre la Halde: « Discriminer, c’est choisir. Choisir, c’est être libre »

La Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité) est un des vecteurs d’acclimatation dans notre pays de la discrimination positive voulue par Nicolas Sarkozy. Le Monde daté de samedi dernier, a évoqué la possibilité d’un rattachement de la Halde à une autre institution, par exemple au « Défenseur des droits ». Le socialiste et ex président de SOS racisme, Malek Boutih, à fait part de son souhait de succéder à M. Schweitzer qui arrive à la fin de son mandat –voir notre article en date du 1er mars. Vendredi dernier, celui-ci s’est félicité de l’augmentation des réclamations pour « fait de discrimination »: plus de 10.700 en 2009 en hausse de 21% sur 2008. « Le premier critère de discrimination reste l’origine (28,5%) » a-t-il avancé.

Adepte de la fausse symétrie, M. Schweitzer s’est ému du fait qu’une personne « venant du sud de la Méditerranée a neuf fois moins de chances de trouver un logement qu’une personne du nord de la Méditerranée et un Africain trois fois moins de chances de trouver un emploi qu’un Européen ». Ce qu’il convient d’éradiquer pour les partis du Système dont M Schweitzer est ici le porte-parole, c’est la liberté d’un propriétaire ou d’un employeur, de favoriser à compétences et à garanties  égales, en cette période de crise et au nom de la préférence et de la solidarité nationales, l’emploi ou le  logement prioritaire d’un français.

Et au-delà même de ce réflexe de « préférence communautaire » dénoncé ici par la Halde, il s’agit aussi de constater que si cet organisme met systématiquement en avant la question ethnique ou religieuse pour expliquer l’embauche d’un français de souche au détriment d’un étranger ou d’un français issu de l’immigration non européenne, ce type d’explication est souvent mensonger. Comme le soulignait fort justement Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherches au C.N.R.S. et membre du Haut Conseil à l’Intégration, « l’’ignorance des codes sociaux et culturels au travail est l’obstacle le plus évident à l’embauche »…

Une pétition circule actuellement, initiée par le Réseau LHC pour demander la suppression de la Halde. « Il n’y a qu’un seul domaine où la discrimination n’est pas acceptable, c’est celui de l’égalité des individus devant la Loi » est-il rappelé. Or, la définition de la discrimination donnée par la Halde, « oublie volontairement le premier sens du mot « discriminer » en français — non péjoratif — (acte de l’intelligence qui sépare les choses différentes), et renvoie à une vision égalitariste de la société. Discriminer, c’est choisir. Choisir, c’est être libre ».

A l’appui de son propos, LHC cite opportunément, Malika Sorel : « Est-il un tant soit peu responsable d’avoir créé une structure telle que la HALDE, financée par le contribuable – 87 employés, un budget de 11,9 millions d’euros-, qui s’ingénie à diviser le corps social de notre pays en dressant des catégories de personnes les unes contre les autres et en injectant, chemin faisant, haine et ressentiment des uns envers les autres ? (…). Le machin présidé par Schweitzer est devenu une machine de guerre contre la laïcité, et le bras armé de la discrimination positive contre l’égalité républicaine ».

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