Alors bien sûr, la mouvance écolo-gauchiste hurle au scandale, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, se dit « désespérée » -rassurez vous elle ne démissionnera pas- et le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borlo, affirme « rester convaincu de sa nécessité ». Mais comme nous l’affirmions sur ce blog au cours de la campagne une seule question méritait d’être posée : au-delà de ce nouveau coup porté à la compétitivité nos entreprises et derrière la noble cause avancée, celle de la lutte contre le réchauffement climatique, la taxe carbone sera-t-elle efficiente ?
Lors du sommet de Copenhague, Nicolas Sarkozy avait promis que la France réduira d’ici 2020 ses propres rejets de CO2 de 20%, soit 70 millions de tonnes. Or, les spécialistes estiment que l’application de la taxe carbone minorera de 10% nos émanations, soit 7 millions de tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère.
Comparons désormais ce chiffre avec la situation d’un pays comme la Chine. Pékin s’est engagé à Copenhague à abaisser ses rejets de CO2 de 3 ou 4% par an. Mais comme le gouvernement chinois compte aussi augmenter annuellement la production de l’empire du Milieu de 10 à 11 % par an, ses rejets vont donc augmenter de 7% environ à chaque exercice, comprendre qu’ils seront multipliés par deux d’ici dix ans. Ce qui engendrera 7 milliards de tonnes de carbone pour la seule Chine…Les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Rappelons plus largement que le programme défendu par le FN pour protéger nos compatriotes des ravages de la mondialisation, la mise en place d’un protectionnisme intelligent, s’insère dans une logique de préservation de l’environnement qui est consubstantielle au combat mené par la mouvance nationale, notamment en abaissant considérablement le coût énergétique et la pollution générés par les transports de produits que nous pouvons fabriquer ou cultiver sur nos territoires et donc au plus près de nos concitoyens.
Rappelons encore ce que disait Bruno Gollnisch Dans l’entretien qu’il avait accordé à Lyon Mag le 15 décembre dernier : « Il y a dans ce discours sur le réchauffement climatique, sous des aspects environnementaux, une volonté de mainmise sur l’ensemble des ressources énergétiques mondiales, et de contrôle de celle-ci, dont les intentions ne sont pas forcément pures (…). Ceci étant, nous sommes en faveur de la recherche sur les énergies nouvelles et non-polluantes. La géothermie et le photovoltaïque me paraissent tout à fait légitimes ».