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Immigration : la nouvelle carte de France

Le Figaro a publié un article consacré  à une étude de l’Insee sur les enfants d’immigrés,  baptisée  TeO (Trajectoires et Origines, qui porte sur un échantillon de 22 000 personnes) dont sont  publiés ce mardi les premiers résultats. Parmi les 3,1 millions d’enfants d’immigrés (âgés de 18 à 50 ans) nés en France métropolitaine rapporte l’Insee, «  50 % sont issus de l’immigration européenne, italienne, espagnole, portugaise, polonaise, allemande. Mais beaucoup ont plus de 40 ans ». A cette immigration européenne exemplaire et qui n’a jamais généré de problèmes  car nos   voisins   partagent  avec les Français globalement les mêmes valeurs,  une même culture, une même civilisation, en un mot une même  identité de vue ,  est donc venue se greffer une immigration réellement   planétaire relève l’étude,   avec l’arrivée ces dernières années  de flux « en provenance du Sri Lanka, du  Pakistan,  d’Amérique et du Moyen-Orient ».

Les enfants d’immigrés représentent 12 % de la population âgée de 18 à 50 ans.  Presque un Français de 18 ans sur cinq a un parent immigré.  Il y a vingt ans, seul un Français sur dix venait d’ailleurs, note l’Insee. Les enfants de Maghrébins et d’Africains se font plus nombreux chez les jeunes. Entre 15 et 18 ans, quelque 13 % des descendants d’immigrés sont liés à l’Algérie, 20 % au Maroc et à la Tunisie, et 8 % viennent d’Afrique noire. Sur le plan national, les enfants d’origine subsaharienne «sont encore peu nombreux. Mais la vision est souvent déformée car ces foyers africains sont concentrés pour les deux tiers en Ile-de-France, ce qui donne l’impression d’une arrivée massive», explique-t-on à l’Insee.

« Impression » pour le moins fondée  en ce qui concerne l’immigration extra-européenne en général,  si l’on en croit une  démographe pourtant hostile au FN comme Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études  démographiques (Ined) que nous citions le 24 mars et le  10 décembre dernier. Elle   relevait ainsi que  les flux migratoires ne se sont pas  stabilisés  mais qu’entre  1982 et 2006 , « l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25% ». Quant à l’indicateur de fécondité des immigrés il est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, et s’est accru de 20 %.

 « La vérité écrivait-elle dans Marianne  est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 % ». Ce qui  induit un basculement démographique fatal, à l’horizon de quelques décennies, si les  dirigeants de l’UMPS  poursuivent sur la même lancée.    

Signe de l’échec et /ou du refus de l’assimilation des populations non européennes, l’INSEE rapporte que si « la France se distingue par le grand nombre des unions (mixtes) », « elles (se font) plus rares parmi les dernières vagues d’immigration. Parmi les descendants d’immigrés européens, de 75 à 90 % ont un parent français. En revanche, seuls 30 % des descendants d’immigrés africains (Maghreb y compris) et 10 % des descendants d’immigrés turcs sont dans le même cas.

Pareillement, « Beaucoup d’enfants d’immigrés sont maintenant (sic)  tentés par la bi-nationalité contrairement aux anciennes générations. 40 % des descendants d’origine turque, d’Afrique du Nord ou du Portugal ont deux passeports »…

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