Dans un entretien accordé au Parisien, cette figure des belles et sympathiques émissions « citoyennes » de dépaysement, animateur champion des audiences sur TF1, écarte pour l’instant l’hypothèse d’une candidature en 2012. Il explique surtout la décision de sa fondation, annoncée lundi, de suspendre sa participation au « Grenelle de l’environnement et de la mer ». Il se désole ainsi que l’écologie soit « devenue un simple ingrédient de la tambouille électorale » après le passage à la trappe de la taxe carbone, « objet d’une navrante dispute politicienne ».
Pourtant, si Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a été vertement recadrée pour avoir déclaré être « désespérée » de cet abandon, ladite taxe n’a jamais été d’une importance déterminante si l’on en croit aujourd’hui le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. Interrogé sur celle-ci, M Borloo a minimisé singulièrement son place au sein des débats et des discussions : « Le Grenelle, c’est 278 projets et 70 mesures fiscales, et on a deux ou trois difficultés ponctuelles, des détails ».
« La taxe en question n’est donc qu’un détail relève le Bulletin d’André Noël qui rappelle judicieusement les propos de Nicolas Sarkozy en septembre dernier : «cette taxe provoque des débats et c’est normal. C’est une grande réforme comme la décolonisation, l’élection du président de la République au suffrage universel, l’abolition de la peine de mort et la légalisation de l’avortement ». Pas vraiment des « détails » à l’évidence, du moins au sens ou l’entend M. Borloo…
Dans cet entretien au Parisien, Nicolas Hulot s’insurge également du «succès médiatique grandissant » rencontré par « les écolo-climato-sceptiques », notamment la plus grande exposition des critiques des travaux du GIEC. Nous parlerons pour notre part plutôt d’un sain rééquilibrage, car depuis quand un débat contradictoire constitue-t-il un recul pour la bonne compréhension d’un phénomène ?
Relayant les conclusions d’un certain nombre de scientifiques jusqu’alors privés de toute audience, Yves Daoudal rappelait en décembre dernier que certes, « un trop fort taux de gaz carbonique n’est pas bon pour l’atmosphère (…) il est judicieux de prendre des mesures pour limiter la pollution (…) Mais la fixation sur le démon « carbone » est grotesque. Surtout s’il s’agit de lutter contre le réchauffement. Car, malgré les dogmes du GIEC, il n’est nullement démontré que le gaz carbonique augmente la température. Les études sur les longues périodes montrent au contraire que l’augmentation du gaz carbonique ne précède pas le réchauffement climatique, mais le suit. Ces mêmes études montrent que le réchauffement n’est pas dû aux activités humaines, mais au soleil ».
Lors d’une intervention au Parlement européen le 10 février traitant du sommet de Copenhague, Bruno Gollnisch soulignait que « de nombreux savants pensent que la fameuse courbe exponentielle du réchauffement climatique en forme de crosse de hockey est en réalité une fabrication graphique. Les glaciers ne fondent pas partout. En tout cas, contrairement à ce que le GIEC avait annoncé, ils ne fondent pas dans l’Himalaya. Le niveau de l’eau n’est pas près de surmonter le Bangladesh, au contraire. Le delta du Gange augmente sous l’effet des alluvions. Les ours blancs que l’on dit en voie de disparition n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui. L’alternance de périodes chaudes et de périodes froides s’est produite à plusieurs reprises dans notre histoire, y compris tout récemment, en-dehors de toute activité humaine. Elle a sans doute des causes astronomiques et non les gaz prétendus à effet de serre.
Tant qu’il ne sera pas répondu à ces questions, on pensera forcément qu’il y a peut-être là un dogme idéologique magnifique de nature à justifier l’avènement d’un gouvernement mondial » indiquait le Vice-président du FN.