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Depuis la déroute électorale enregistrée par le parti présidentiel aux élections régionales, les instances de l’UMP font passer le message sur tous les tons : il s’agit pour la droite au pouvoir de « revenir aux fondamentaux », selon la formule étrennée par Rachida Dati dès le 21 mars au soir sur les plateaux de télévision. C’est-à-dire prendre en compte notamment les aspirations identitaires des Français, confrontés à la politique de substitution démographique que nous savons. Le message des urnes aurait donc été entendu puisque  l’Observatoire du Parlement nous apprend que des députés UMP ont consigné l’appel proposé par Philippe Meunier, député du Rhône, en faveur d’un retour à ses fameux «  fondamentaux de la droite ».

 Cet appel propose ainsi  d’« arrêter l’immigration de peuplement », prône « l’assimilation » « des Français récemment naturalisés » -le terme ambiguë « d’intégration » disparaissant ainsi du vocabulaire de l’UMP-    et « l’expulsion du territoire national » des  « délinquants étrangers arrêtés et condamnés  une fois leur peine purgée » ; une possibilité supprimée par Nicolas Sarkozy lui-même une fois élu à l’Elysée.

« Nous sommes culturellement des Gaulois et nous en sommes fiers » affirment également les signataires de cet appel, dont on a l’impression qu’ils ont attentivement consulté les contributions apportées au débat sur l’identité nationale par  le site internet créé à cet effet par le FN…

Une évolution dont on aurait tout lieu de  se réjouir si celle-ci traduisait un mouvement de fond au sein de la droite parlementaire. Force hélas est de constater qu’il n’en est rien puisque cet appel a été cosigné par seulement 14 députés UMP, 14 sur les 310 membres, (et 7 apparentés) de ce groupe parlementaire sarkozyste présidé par Jean-François Copé !

  Soit l’étiage habituel des alibis droitiers et autres parlementaires se reconnaissant  peu ou prou dans les positions défendues par l’opposition patriotique dans notre pays, et élus sous une étiquette de « droite », chiraquienne hier, sarkozyste aujourd’hui. Bref, sans préjuger de l’honnêteté des signataires de l’appel de M. Meunier, nous retiendrons   surtout leur nombre ridiculement bas,  ce qui est proprement consternant, eu égard à la situation dramatique qui est celle de notre pays.

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