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Panique à Babel

 

Si Dieudonné est dans le collimateur des ligues antiracistes, Eric Zemmour n’est pas en reste puisque pour ses réflexions  sur la réalité ethnique d’une certaine délinquance, SOS Racisme, le MRAP, le Collectif DOM, la Fédération pour la mixité française (FMF) et Thierry Ardisson ont également porté plainte contre le journaliste et essayiste. Plus surprenant peut être, Le « Conseil Fédéral » de la Licra, réuni 17 avril dernier, a finalement décidé de se joindre aux poursuites judiciaires. A l’évidence,  la lettre d’argumentations, mais non d’excuses, écrite par M. Zemmour et relayée par l’hebdomadaire Marianne, n’a pas eu l’heur de plaire au président de la Licra, Me Jakubowicz.

L’affaire Zemmour fournit à ce dernier l’occasion de se faire la main et de prouver la sincérité du virage annoncé lors de sa prise de fonction fin janvier.   En succédant à Patrick Gaubert, Alain  Jakubowicz avait annoncé qu il entendait désormais que la  Licra  traque le   le racisme (le “r” de Licra) à égalité avec l’antisémitisme. « Racisme » dont se rendent coupables dans l’esprit de M. Jakubowicz comme dans ceux de ses confrères du lobby de l’immigration,  les audacieux  qui refusent de parler la langue de coton  –voir l’attaque judiciaire lancée encore dernièrement  par le Licra contre l’affiche du FN « Non à l’islamisme ».

Si la situation vécue par notre France babélisée  n’était pas si inquiétante, on pourrait s’amuser de  la panique qui s’empare  des   officines dites « antiracistes »,   obligées  d’arroser    dans toutes les directions pour éteindre l’incendie qu’elles ont elles-mêmes allumé.

Mais Les Français de souche, eux, et plus largement d’ailleurs les français issus de l’immigration victimes eux aussi de la « haine », se prennent parfois à rêver de disposer de l’arsenal judiciaire mis à la disposition des « minorités ». L’Afp rapportait hier le témoignage de Jeannette Bougrab,  fille de harki,   ex militante de SOS racisme passée à l’UMP et nouvelle présidente  de la Halde, sur sa campagne électorale en 2007 dans la  dix-huitième circonscription de Paris.

Dans « ce bastion de gauche où réside une forte communauté immigrée » , « elle a affronté des adversaires qui ont remué le couteau dans la plaie d’une histoire familiale difficile rapporte cette dépêche: ils appelaient à ne pas voter pour la fille d’un traître. Quand on dit sous-hommes ou traître pour un harki, ça me fait mal, a confié la jeune femme ».   La question est de savoir si  Mme Bougrab est vraiment convaincue  que la poursuite par l’UMP  de la politique d’immigration de peuplement et une   machine de guerre anti-française et de discrimination positive comme la Halde,  sont susceptibles d’arranger la situation…

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