« Cette Gauche là, a souligné le président du FN, qui vit encore, celle de la défense des opprimés, des exploités, des petits patrons, des petits fonctionnaires, des petits paysans, est certainement plus éloignée de la Gauche américaine des Strauss Kahn et des Aubry que de nous ! Elle est plus proche de nous que cette Droite de l’argent roi, des Rolex et des chanteuses, celle qui finance les banques qui verse des milliards de bonus à ses traders pendant qu’un de nos paysans se suicide chaque jour ! ».
Avant ce virage immigrationniste et (alter)mondialiste auquel Jean-Marie Le Pen faisait allusion, ce même Georges Marchais alors secrétaire général du PC, dans une lettre reproduite dans L’Humanité du 6 janvier 1981, notait que du fait de « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables ». « La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. » Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes ».
Ce constat de bon sens, jeté aux orties par un PC new age draguant désespérément les « minorités », vaut aujourd’hui à celui qui l’énonce d’être voué aux gémonies par les gardiens du dogme dit « républicain », cache-sexe des thuriféraires de la disparation des nations et des peuples enracinées ; une évolution jugée inéluctable, au nom du « sens de l’histoire » (mondialiste), par les pythies de Saint-Germain-des-Prés et des multinationales .
Cette incapacité, ce refus des partis de l’Etablissement « de changer de logiciel », de doter nos peuples des instruments de protection nécessaires face aux ravages de la mondialisation –dont l’immigration-invasion est une des conséquences- est porteur de catastrophe. Ils le savent. Alors pourquoi ne réagissent-ils pas ? Sans doute, comme le relevait Aymeric Chauprade parce que « comme le soutient le philosophe David Fleming, réfléchissant sur le principe de précaution, une société n’a tendance à reconnaître un risque que si elle voit des solutions pour y remédier. C’est la raison pour laquelle les risques auxquels nous nous attaquons ne sont pas vraiment les risques majeurs –ceux qui touchent à la menace d’anéantissement de peuples entiers –par submersion démographique-, ou même de l’homme- mais les risques individuels ».