Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

L’avenir des mouvements nationalistes en débat à Tokyo

Bruno Gollnisch a annoncé vendredi  la tenue du  11 au 18 août d’un colloque à Tokyo réunissant  plusieurs  partis nationaux et patriotiques. Maître d’œuvre de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN), qui, comme son nom l’indique, regroupe partis et formations politiques qui placent la défense de l’identité et de la souveraineté nationales au cœur de leur  programme, le vice-président du FN a souligné que « cette rencontre entre mouvements patriotiques japonais et européens est une première mondiale ». Les formations politiques européennes qui seront présentes au Japon répondent en l’occurrence à l’invitation du mouvement nationaliste nippon  Issuikai, avec les dirigeants duquel Bruno Gollnisch entretient des rapports cordiaux.

 

Au nombre des formations ayant  répondu à l’appel, beaucoup sont membres de l’AEMN.  Se rendront  notamment  à Tokyo une vingtaine de  responsables ou représentants  des formations suivantes : outre une délégation de la droite nationale espagnole, le mouvement   Jobbik (Hongrie) qui vient de faire élire 47 députés  au parlement hongrois le mois dernier,   avec  les députés européens Krisztina Morvai et  Bela Kovacs; le  Front national belge;  le Vlaams Belang (Flandre);   Fiamma Tricolore (Italie)  avec Luca   Romagnoli;  Svoboda (Ukraine);  Ataka (Bulgarie); le Partido Nacional Renovador (Portugal), ainsi que le  British National Party avec Adam Walker.

BNP qui n’a pas réussi lors des dernières législatives à faire élire un député mais qui double son score national de 2005 avec une moyenne de 1,9% même s’il n’était présent que dans la moitié  des 650 circonscriptions. Dans  trois circonscriptions  test  pour l’opposition nationale britannique , les candidats du  BNP passent  allégrement la barre des 10% (14% pour Nick Griffin à Barking).  

A noter qu’outre Bruno Gollnisch, la délégation des partis européens participant à ce colloque compte deux personnalités  maîtrisant la langue japonaise,   Bela Kovacs  et   Adam Walker.

Comme l’a précisé Bruno Gollnisch, les conférenciers devraient notamment discuter de « l’avenir des mouvements nationalistes », des « leçons que le Japon pourrait tirer de l’expérience et des réalisations des mouvements européens, dont certains ont fait des percées à de récents scrutins, ainsi que les moyens de maintenir les liens au niveau mondial ».

Le contraire eut été étonnant, un mauvais procès est d’ores et déjà en cours contre la tenue de ce colloque, les participants à celui-ci ayant annoncé leur intention de se rendre  au sanctuaire  du Yasukuni, qui honore   la mémoire   des 2,5 millions de soldats tombés pour le Japon, au sein  duquel sont également honorées les « âmes » des 14 officiers supérieurs de l’armée impériale   condamnés à mort par les Alliés après 1945. Sanctuaire shinto auquel se sont  rendus depuis 1975  plusieurs chefs de l’exécutif japonais :  Takeo Miki,  Takeo Fukuda,  Masayoshi Ōhira,  Zenkō Suzuki,  Ki’ichi Miyazawa, Yasuhiro Nakasone,  Ryūtarō Hashimoto et le précédent Premier ministre    Jun’ichirō Koizumi, qui  ne sont pourtant  pas considérés comme des « nostalgiques extrémistes »…

Quitter la version mobile