Conséquence directe du développement d’un communautarisme inhérent à l’immigration de peuplement, le niqab n’est qu’un signe, parmi beaucoup d’autres de la colonisation culturelle que nous subissons et qui ne se réduit pas à la question de l’islam. A cette aune, nous n’avons pas l’intention de nous joindre au concert des pleureuses qui se sont offusquées de la bagarre qui aurait été déclenchée mardi Soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis), lors d’un débat organisé sur l’interdiction du voile intégral, par des partisans du mouvement pro-palestinien Cheikh Yassine venus porter la contradiction aux socialistes immigrationnistes de Ni Putes Ni Soumises…
La vraie question, qui n’est jamais posée, est celle qui consiste à savoir en quoi une femme portant la burqa dans la rue porte-t-elle une atteinte plus grande à l’identité française que la multiplication aberrante dans nos villes, en lieu et place de nos commerces traditionnels, des restaurants chinois, halals maghrébins , des kébab turcs, des magasins de coiffure afro, des chaînes de mal bouffe yankee plus ou moins communautaires ? Sans même parler de la vulgarité qui s’exhibe souvent en plan large sur les panneaux publicitaires…
Jean-Marie Le Pen expliquait il y a quelques années, sous la forme d’une boutade, que la multiplication dans l’espace public des porteurs de tenues « exotiques » –djellaba, foulard, voiles et autres boubous- avait au moins l’insigne avantage de signaler aux Français les progrès du processus de submersion démographique rampante de leur pays. Sachant que l’instinct grégaire qui pousse dans les banlieues au port de l’uniforme de la sous-culture « rap US » , est tout autant un signe de désintégration culturelle. Entre Lies Hebbadj et Joey Starr, un autre monde est possible…