Le rapporteur du texte, Patrice Gélard (UMP), a dénoncé ceux qui sont « attachés à leur pré-carré », citant notamment Jeannette Bougrab et a assuré que le « Défenseur des droits aura encore plus de pouvoirs » -« le droit de faire des visites inopinées », « le droit de faire des recommandations » et de « saisine du Défenseur »…
M. Gélard a annoncé que des moyens considérables seront attribués à cette future entité des droits, avec un chiffre d’environ « 250 permanents ». Il est à souhaiter que dans cette période de crise des économies d’échelle seront au moins réalisées…
Pour avoir le privilège de se faire fliquer dans leur vie quotidienne, rappelons que la Halde emploie –employait ?- « seulement » 84 personnes dont 50 juristes, tous fonctionnaires de catégorie A, sans même parler du prix mirobolant des études menées par cette officine, comme celle conduite sur « l’image des femmes dans les manuels scolaires » qui a coûté la bagatelle de 500 000 euros. Outre les méthodes fortement sujettes à caution employées par la Halde, rappelons aussi que, comme par hasard, c’est la société Arirs qui avait emporté l’appel d’offres pour réaliser toute une série de « tests » dans un certain nombre d’entreprises soupçonnées de se livrer à des « discriminations », pour un montant de quelque 570 000 euros. Or, cette société est présidée par le sociologue et militant anti FN Jean-François Amadieu… également membre du comité consultatif de la Halde.
En novembre dernier, les députés réunis en commission ont voté un budget de 11,9 millions d’euros à la Halde pour l’année 2010, certains n’hésitant pas, tout de même, a fustiger son « train de vie », notamment le loyer de 1,5 million d’euros par an pour le somptueux immeuble parisien ( 2000 m2 dans le IXe arrondissement), où siègent les permanents de la Halde. Des locaux « dignes de ceux d’une entreprise du CAC 40 » avait relevé le député UMP Richard Mallié.
Des critiques vite enterrées par peur de franchir la ligne jaune du politiquement correct, à l’image des facétieux élus qui avaient proposé, avant de se rétracter promptement, que la Halde déménage en banlieue –au plus près des « discriminés » ? Une suggestion que nous reprenons volontiers à notre compte, même si des économies autrement plus importantes seraient réalisées s’il était définitivement mis fin au financement avec l’argent public des multiples officines et autres structures crypto-immigrationnistes qui vivent grassement de la culpabilisation et de la persécution des « de souche ».