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Touche pas au grisbi…

Elément important dans la mise en place voulue par Nicolas Sarkozy de la discrimination  positive, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) , présidée depuis peu  par  Jeannette Bougrab  –voir notre article en date du 25 mars- , devrait être rattachée au « Défenseur des droits », tout comme  le médiateur de la République, la Défenseure des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Ce projet  doit être examiné en séance publique à partir d’aujourd’hui  en première lecture par le Sénat. Un projet  de rattachement  condamné aussi bien par Mme Bougrab que  par plusieurs associations, dont SOS Racisme, qui y voit « un  mauvais coup porté à la lutte contre les discriminations ».

Le rapporteur du texte, Patrice Gélard (UMP), a  dénoncé ceux qui sont « attachés à leur pré-carré », citant notamment Jeannette  Bougrab et a  assuré que  le « Défenseur des droits  aura  encore plus de pouvoirs » -« le droit de faire des visites inopinées », « le droit de faire des recommandations » et de « saisine du Défenseur »…

M.  Gélard a annoncé que des moyens considérables seront  attribués à  cette future entité des droits, avec un   chiffre d’environ « 250  permanents ». Il est à souhaiter que dans cette période de crise des économies d’échelle seront au moins réalisées…

Pour avoir  le privilège de se faire fliquer dans leur vie quotidienne,  rappelons que  la Halde emploie –employait ?-  « seulement »  84 personnes dont 50 juristes, tous fonctionnaires de catégorie A, sans même parler   du  prix mirobolant  des études menées par cette officine, comme  celle  conduite sur « l’image des femmes dans les manuels scolaires »  qui a coûté la bagatelle de  500 000 euros. Outre les méthodes fortement sujettes à caution employées par la Halde, rappelons aussi que, comme par hasard,  c’est la société Arirs qui avait emporté l’appel d’offres pour réaliser toute une série de « tests » dans un certain nombre d’entreprises soupçonnées de se livrer à des  « discriminations », pour un montant de quelque 570 000 euros. Or, cette société  est présidée par le sociologue et militant anti FN  Jean-François Amadieu… également membre du comité consultatif de la Halde.

En novembre dernier, les députés réunis en commission ont voté un budget de 11,9 millions d’euros à la Halde pour l’année 2010, certains n’hésitant  pas, tout de même,  a fustiger  son « train de vie »,  notamment  le loyer de 1,5 million d’euros par an pour le somptueux immeuble parisien ( 2000 m2 dans le IXe arrondissement), où siègent les permanents de la  Halde.  Des locaux « dignes de ceux d’une entreprise du CAC 40 »  avait relevé le député UMP  Richard  Mallié.

Des critiques vite enterrées par peur de franchir la ligne jaune du politiquement correct, à l’image des facétieux élus qui avaient proposé, avant de se rétracter promptement, que la Halde déménage en banlieue –au plus près des « discriminés » ? Une suggestion que nous reprenons volontiers à notre compte, même si des économies autrement plus importantes seraient réalisées s’il était  définitivement mis fin au financement avec l’argent public des multiples officines et autres  structures crypto-immigrationnistes  qui vivent grassement de la culpabilisation et de la persécution des « de souche ».

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