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Choc des cultures

Le choc des cultures est décidément  partout présent  dans l’actualité : au Canada,  deux pakistanais Muhammad Parvez le père,  60 ans, et Wasqas Parvez le fils , 29 ans, ont été condamnés mercredi à la prison à vie par  la Cour supérieure de l’Ontario pour l’assassinat de leur fille et soeur  Aqsa Parvez, 16 ans,  parce qu’elle entendait s’affranchir du port du foulard islamique. « Ma communauté aurait dit que je ne contrôle pas ma fille. C’est une insulte », avait dit Muhammad Parvez pour expliquer la mise à mort de sa fille par strangulation.  La famille avait immigré au Canada entre 1999 et 2001.

Le même jour a débuté à Winipeg (Canada)  le  premier rassemblement national de la « Commission de témoignage et de réconciliation »,  qui traite de l’entreprise d’acculturation et d’assimilation forcée dont furent victimes des milliers d’indiens   aux 19e et 20e siècles. Submergés par  des courants migratoires qui ont imposé la culture occidentale,  des dizaines de milliers de jeunes autochtones ont été envoyés contre leur force dans des pensionnats gérés par des institutions religieuses puis placés sous l’autorité du gouvernement fédéral. Malheur aux vaincus…

Autre drame de la submersion qui fait l’actualité, à   la Goutte d’Or, où comme au Kossovo, sous la pression de l’immigration de peuplement africaine et arabo-musulmane, les « chrétiens » sont partis en masse,  ce quartier est depuis hier officiellement sur décision de justice une  enclave musulmane. La prière publique s’impose dans les rues mais  le saucisson et le pinard  y sont bannis sur ordre des « autorités ».

Le « choc des cultures »  était aussi   hier devant la cour d’appel de Grenoble qui a vu la condamnation du maire UMP de Pont-de-Chéruy (Isère), Alain Tuduri,  à cinq ans de « privation de droits civiques, civils et de famille », entraînant sa démission d’office.  

Le 28 avril dernier  l’avocat général  avait réclamé en plus de la privation des droits civiques,  la confirmation du jugement de première instance, soit 18 mois d’emprisonnement avec sursis. L’élu  a également été condamné en appel à verser 13.000 euros de dommages et intérêts à l’un des plaignants, 3000 euros à l’autre ainsi que 1500 euros à SOS Racisme.

Poursuivi depuis 2002 par des particuliers soutenus par l’association SOS Racisme, quel est  donc le crime  de M Tuduri ?  Selon Joël Gabarczyk, avocat de l’officine « antiraciste » , partie civile dans ce procès, il  est d’ avoir « usé abusivement de son droit de préemption à des fins discriminatoires »,  afin d’empêcher « des acquéreurs potentiels de biens immobiliers portant un nom à consonance maghrébine de s’installer sur la commune ». 

Selon SOS Racisme, « une enquête de gendarmerie a établi qu’entre 1998 et 2003 » sur la commune de Pont-de-Chéruy, « les acquéreurs d’origine européenne étaient victimes d’une préemption du maire dans seulement 1,5 % des cas, tandis que 53 % des acquéreurs d’origine maghrébine ou turque subissaient une préemption ».

Nous ne sommes pas dans la tête du maire de Pont-de-Chéruy et ne connaissons pas les motivations qui, si l’on en croit la justice, l’ont conduit à ce comportement « discriminant ».  M. Tuduri  était peut être tout simplement  soucieux  de garder un caractère « gaulois et européen » à sa commune, à la demande de ses électeurs, d’éviter les conséquences d’une immigration massive sur l’immobilier, les relations sociales, le « climat » de cette localité.

Bref,  à défaut d’appartenir à un parti prônant  l’inversion des flux migratoires, il entendait certainement protéger ses administrés autant que faire ce peut,  avec les moyens dont il disposait, de la politique menée depuis des décennies dans notre pays.  « C’est une immense victoire pour la République », a déclaré le  vice-président de SOS Racisme, Samuel Thomas,  à l’annonce de  ce verdict.  « Pour la République » telle  que l’entend M.  Thomas et Nicolas Sarkozy, cela ne fait aucun doute, pour les Français…

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