Un vœu qui n’est pas du goût des instances dirigeantes de l’UMP, comme l’a vertement énoncé le porte-parole de l’UMP Dominique Paillé, invité d’Europe 1 ce matin. « Ce collectif se trompe. Ils ont mal lu le programme (de 2007). C’est une évidence, Nicolas Sarkozy a mis en œuvre son programme », a-t-il avancé. « Au sein de l’UMP, c’est très clair: nous sommes dans une phase de débat qui est utile pour préparer les prochaines échéances ». « Il n’y a pas de défaillance dans notre électorat car le président tient ses engagements », a-t-il encore affirmé.
Derrière la langue de bois, difficile de donner complètement tort à Dominique Paillé qui a beau jeu de pointer les illusions qui sont celles des membres de ce « Collectif ». Les engagements du candidat Sarkozy, au-delà de la sémantique d’inspiration nationale utilisée pour ferrer le gogo, n’ont jamais consisté en une promesse de vraie rupture avec les objectifs de la droite mondialiste.
D’ailleurs peut-on croire un seul instant que les membres du « collectif » sont assez naïfs pour penser qu’il pourrait en être autrement ? Ils sont aux premières loges pour assister à cette soumission de ce gouvernement aux diktats des lobbies anti-nationaux.
Le refus de toute politique de préférence nationale, de donner un coup d’arrêt à l’immigration de peuplement – non remise en cause du regroupement familial, poursuite de l’immigration dite « de travail »…- ; la volonté établie de parachever la société « métissée » et déracinée avec la poursuite résolue de la fabrication de « Français de papier » – refus de toute réforme du code de la nationalité et de revenir au droit de la filiation- ; le développement du communautarisme -politique dite de « l’islam de France », mise en place de la discrimination positive…- ; l’absence assumée de toute politique familiale et nataliste digne de ce nom, la doctrine officieuse restant le recours à l’immigration pour assurer le renouvellement des générations ; la soumission accrue de la France au Nouvel ordre mondial, notamment par sa réintégration pleine et entière dans l’Otan ; les abandons de souveraineté qui se poursuivent en faveur de l’hydre européiste qui impose son ultra-libre échangisme destructeur… ces quelques exemples suffisent à se faire une opinion.
La preuve désormais en est faite, ce n’est pas plus en en votant UMP que PS, même s’il y a des nuances dans la nocivité entre ces deux partis, que les Français arracheront la France à un terrible déclin, à terme mortel ; un déclin que les Marianni, Luca et consorts regrettent certainement sincèrement. A eux d’avoir le courage d’en tirer les conclusions.