Les mesures annoncées, contre lesquelles se sont immédiatement élevées les ténors de la gauche bien pensante, sont pourtant bien timides, au regard de la situation vécue par un nombre croissant de nos compatriotes. Pas d’annonce de l’inversion des flux migratoires ou même de moratoire sur l’immigration, d’une réforme de fond du code de la nationalité pour en finir avec les Français de papier, ou de l’expulsion systématique des délinquants étrangers.
Tout juste a-t-il été avancé par le chef de l’Etat, Brice Hortefeux et l’UMP la possibilité de déchoir de sa nationalité française le délinquant d’origine étrangère qui attenterait à la vie d’un membre des forces de l’ordre ou d’une personne « dépositaire de l’autorité publique » -déchéance qui pourrait être étendue à d’ autres catégories de délinquants a précisé le ministère de l’Intérieur-, la fin de l’acquisition automatique de la nationalité pour les mineurs délinquants, ou encore la responsabilisation pénale des parents de mineurs délinquants « en cas de défaillance caractérisée ». Eric Besson, a fait part de son côté de sa volonté de durcir les conditions d’entrée en France et la création d’une zone d’attente spéciale en cas d’arrivée massive de réfugiés.
Dans un entretien accordé au Parisien, M. Hortefeux a précisé que les nouvelles dispositions évoquées par le chef de l’Etat figureront dans le projet de loi sur la sécurité intérieure qui sera examinée au Sénat le 7 septembre et dans celui sur l’immigration qui sera présenté «en septembre à l’Assemblée.
Certes, les « demi-mesures » prévues vont dans le bon sens et elles ont été prises incontestablement sous l’aiguillon du FN, mais elles reviennent à écoper la mer avec une petit cuillère puisque de l’aveu même de M. Sarkozy c’est l’immigration incontrôlée de ces dernières décennies qui a généré cette explosion de la violence, de la délinquance, du mal être, la terrible dégradation de la paix sociale et du cadre de vie (au sens large) des Français.
Or, comme le rappelait Bruno Gollnisch dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat –publié le 31 juillet sur ce blog- ce gouvernement, au-delà des effets d’annonce et autres dispositions cosmétiques, laisse les vannes grandes ouvertes. « L’immigration subie, regroupement familial, demandeurs d’asile réels ou fictifs (la plupart du temps fictifs), naissances étrangères sur le sol français, régularisations de clandestins, ou tolérance de leur présence sur le territoire, concerne plus de 300 000 personnes par an ! ».
Tant que ce gouvernement ne voudra pas agir vraiment et résolument à la source du problème, la tiers-mondisation et la libanisation de notre pays n’iront qu’en s’accentuant.