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La bonne vieille technique de la diversion…

Faut-il que la situation soit grave ! Nicolas Sarkozy a été contraint de lâcher du lest ces derniers jours en multipliant les déclarations homériques dans le registre de l’immigration et de l’insécurité. Il a (enfin ?) découvert  que  l’eau mouille puisqu’il a avoué pour la première fois l’évidence,  à savoir le lien entre immigration-invasion et insécurité. Il suffisait pourtant de poser la question aux Français… Admettant implicitement ses échecs dans la lutte contre une insécurité qui dixit Le Figaro a transformé notre pays en « un Etat de non-droit où émergent partout des zones d’inégalités territoriales », et  les « gaulois » en sous-citoyens vivant sous la menace et la domination des barbares, M. Sarkozy vient donc de déclarer,  pour la septième fois depuis 2002 relève  Le Monde,  « la guerre contre l’insécurité ». « Place donc cet été au débat sécuritaire décrypte Le Figaro, «  d’autant plus attendu en août que l’affaire Woerth-Bettencourt a pris beaucoup de place dans l’actualité ces derniers temps ». La bonne vieille technique de la diversion…

 Les mesures annoncées, contre lesquelles se sont immédiatement élevées les ténors de la gauche bien pensante, sont pourtant bien timides, au regard de la situation vécue par un nombre croissant de nos compatriotes. Pas d’annonce de l’inversion des flux migratoires ou même de moratoire sur l’immigration, d’une réforme de fond du code de la nationalité pour en finir avec les Français de papier,   ou de l’expulsion systématique des délinquants étrangers.

 Tout juste a-t-il été avancé par  le chef de l’Etat, Brice Hortefeux et l’UMP la possibilité de déchoir  de sa nationalité française le délinquant d’origine étrangère qui attenterait à la vie d’un membre des forces de l’ordre ou d’une personne  «  dépositaire de l’autorité publique »  -déchéance qui pourrait être étendue à d’  autres catégories de délinquants a précisé le ministère de l’Intérieur-, la fin de l’acquisition automatique de la nationalité pour les mineurs délinquants, ou encore  la responsabilisation pénale des parents de mineurs délinquants « en cas de défaillance caractérisée ».  Eric Besson, a fait part de son côté  de sa volonté de durcir  les conditions d’entrée en France et la création d’une zone d’attente spéciale en cas d’arrivée massive de réfugiés.

 Dans un entretien accordé au Parisien, M.  Hortefeux a  précisé  que les nouvelles dispositions évoquées par le chef de l’Etat figureront dans le projet de loi sur la sécurité intérieure qui sera examinée au Sénat le 7 septembre et dans celui sur l’immigration qui sera  présenté «en septembre à l’Assemblée.

Certes, les « demi-mesures » prévues vont dans le bon sens et elles ont été prises incontestablement  sous l’aiguillon du FN, mais elles reviennent à écoper la mer avec une petit cuillère puisque de l’aveu même de M. Sarkozy c’est  l’immigration incontrôlée de ces  dernières décennies qui a généré cette explosion de la violence, de la délinquance, du mal être,   la terrible  dégradation de la paix sociale  et du cadre de vie (au sens large)  des Français.

Or, comme le rappelait Bruno Gollnisch dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat –publié le 31 juillet sur ce blog-  ce gouvernement, au-delà des effets d’annonce et autres  dispositions cosmétiques, laisse les vannes grandes ouvertes. « L’immigration subie, regroupement familial, demandeurs d’asile réels ou fictifs (la plupart du temps fictifs), naissances étrangères sur le sol français, régularisations de clandestins, ou tolérance de leur présence sur le territoire, concerne plus de 300 000 personnes par an ! ».

 Tant que ce gouvernement ne voudra pas agir vraiment et résolument à la source du problème, la tiers-mondisation et la libanisation de notre pays n’iront qu’en s’accentuant.

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