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Du passé faisons table rase…

Rien de nouveau sous le soleil si l’on en croit  le dernier  sondage IFOP, réalisé deux fois par an et qui vient d’être publié   sur « les  personnalités préférées des Français ». Le chanteur de variété, citoyen du monde  et ex tennisman Yannick Noah,  se hisse pour la sixième année consécutive sur la plus haute marche du podium, devant Zinédine Zidane,  Mimie Mathy –« la femme préférée des Français » – Dany Boon ou encore  Gad Elmaleh. Tout  aussi peu étonnant ( ?) Simone Veil  est la première personnalité politique pointant dans  ce classement,  en 21ème position. Une « photographie »  qui en dit long sur l’influence des grands médias et  plus spécifiquement de  la télévision,  sur le goût des Français, peuple encore  réputé fin et spirituel  au tournant du siècle précédent…

L’entreprise d’abrutissement, d’endoctrinement, de déracinement et d’acculturation des « masses » ne se dément pas et au nom de  «  l’intégration », de la propagande visant  et à accélérer la mise en place du « village planétaire », de  nouvelles instructions officielles ont été données  pour les programmes scolaires.

Le blogue  d’Eric Brunet s’en est fait l’écho avec un certain bruit,  en donnant la parole à l’historien, spécialiste du Ier Empire,  Dimitri Casali. Celui-ci relève que  « François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon vont être réduits à leur plus simple expression dans les programmes de l’année prochaine au profit des empires africains du Songhaï et du Monomotapa ! Cette décision officielle a été prise cette année au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde » (…). L’étude de la Révolution et l’Empire sont sacrifiés afin de mieux étudier les grands courants d’échanges commerciaux des XVIIIe et XIXe siècles, comprenant les traites négrières et l’esclavage ».

Fort justement il est noté que « la déconstruction de notre histoire est rampante et les tenants de ces théories révisionnistes creusent lentement leurs sillons. Sans que personne ne réagisse. De plus en plus tournée vers la seule lecture culpabilisante du passé et cet éternel esprit de repentance, la France multiplie les lois mémorielles (loi Taubira 2001). Nos hommes politiques sont-ils à ce point désemparés devant les enjeux du présent et les perspectives d’avenir pour se déchirer ainsi sur le passé ? Ont-ils une si noire vision de la France, de son héritage et de ses valeurs qu’ils s’acharnent à salir le pays pour plaire à leurs clientèles communautaires ? ».

« Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu » note encore M.  Casali.  Mais  il est vrai que la politique de la tabula rasa visant à priver nos peuples de leur plus  longue mémoire, ou plus exactement à en  éradiquer les références qui ne vont pas dans « le bon sens »,   est un préalable indispensable au triomphe du   totalitarisme mondialiste. 

 

 

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