Bref, un vrai cas d’école, qui arrive à point nommé pour apporter au bon peuple la démonstration de la volonté du gouvernement d’en finir avec les « abus ». Sur RTL samedi dernier, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a réaffirmé son souhait de déchoir Lies Hebbadj de sa nationalité si la justice le condamnait.
Les relents électoralistes de cette montée au créneau de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy ne trompent pas grand monde, mais ont l’insigne avantage d’embarrasser le PS, qui peut difficilement prendre la défense d’un Lies Hebbadj qui foule au pied les principes « progressistes » et « républicains ». A fortiori dans une période où l’exaspération de nos compatriotes vis-à-vis de l’immigration de masse et de ses terribles effets pervers ne cesse de croître.
Surtout, ce cas caricatural est une des pièces du mécano que construit actuellement l’UMP afin de rééditer la « grande tromperie » de 2007, visant à s’agréger les votes de l’électorat national en déployant une série de mesures cosmétiques à la rentrée, sans s’attaquer au fond du problème.
C’est bien en effet sur le terrain des réalisations concrètes que le gouvernement sera attendu au tournant et Bruno Gollnisch a réaffirmé dans sa lettre ouverte au Président de la République -publiée sur ce blog le 31 juillet- les réformes nécessaires à mener dans le domaine de l’immigration. Celles là même que la droite mondialiste se refuse obstinément de mettre en place depuis 2007, depuis 2002, à dire vrai depuis trente cinq ans…