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Gollnisch à Toulon…et dans Var Matin

Samedi 28 août, à l’occasion d’un rassemblement commémoratif de la Libération de Toulon en 1944, au Carrefour Raoul Salan (alors colonel, et qui en fut l’un des principaux artisans), Bruno Gollnisch a profité de sa présence dans le Var pour rendre hommage avec les élus, anciens combattants et rapatriés, à la mémoire de ce grand officier. Les allocutions ont précédé les dépôts de gerbe aux couleurs tricolores et de nombreux participants ont ensuite conversé avec le député européen et vice-président du Front National.

Dans une région où le FN pèse historiquement d’un poids très fort et où Jean-Marie Le Pen jouit d’un grand capital de sympathie, le vice-président du FN a reçu un accueil particulièrement chaleureux des militants et sympathisants de l’opposition nationale. A noter que le quotidien Var Matin a donné à ses lecteurs une recension aussi rigoureuse qu’honnête de ce déplacement de Bruno Gollnisch.

Dans l’après midi, à l’invitation du secrétaire départemental du FN Var,  Frédéric Boccaletti, Bruno Gollnisch a assisté au Bureau départemental de cette Fédération, récemment installée dans ses tout nouveaux locaux. Il a exhorté les participants à poursuivre leur action pour dénoncer la politique de poudre aux yeux du gouvernement actuel, et faire valoir les véritables réponses du Front National aux problèmes de l’immigration, de l’ insécurité, ainsi que dans le domaine économique et social.

 Nous reproduisons ci-dessous  l’entretien accordé par le vice-président du FN à Var Matin.

« En marge des cérémonies officielles de la libération de Toulon, samedi, anciens combattants, des associations de pieds-noirs et des sympathisants rendaient hommage, en matinée, au général Salan acteur de la libération de Toulon. Parmi eux, le vice-président du FN, Bruno Gollnisch. Entonnant La Marseillaise et le Chant des Africains avec ardeur, le député européen montrait son adhésion pleine et entière à cette célébration ».

Var Matin :  Pourquoi est-ce important d’être présent ce matin ?

Bruno Gollnisch : La libération de Toulon est un fait d’armes tout à fait exceptionnel dans lequel s’est illustré le colonel Salan. Mais cette cérémonie est également un moment émouvant de commémoration de la patrie perdue. Une communion dans le patriotisme sans esprit de vengeance, ni rancœur. Nous voyons, à l’occasion de ce genre de manifestations, que les gens n’avaient que le désir de protéger les Français des égorgeurs du FLN.

Et si la France a perdu l’Algérie à cette époque, il ne faudrait quand même pas aujourd’hui que la France devienne l’Algérie. Car la prochaine fois, s’ils viennent chez nous, nous n’aurons pas de solution de repli.

Var Matin :  Que pensez-vous de la politique du Président Sarkozy concernant les Roms ?

BG : Je ne suis pas anti-Rom mais il est évident que le gouvernement a signé un traité européen inconséquent avec la Hongrie, la Roumanie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie… Ces pays qui n’ont jamais réussi, depuis quinze siècles, à intégrer cinq millions de Roms. C’est donc une folie d’autoriser l’accès au pays sans autorisation.
 

Aujourd’hui, le gouvernement amuse la galerie avec quelques événements médiatiques mais il s’est mis dans les conditions de son impasse que ce soit du point de vue de ses frontières ouvertes, sur le plan économique ou financier. De plus, tous les témoignages dans les régions, des préfets, de la police indiquent que dans 90 % des cas, les Roms reviennent en France.

Cette charité à l’égard du monde se fait au détriment des plus pauvres de nos compatriotes.

Var Matin : Que répondez-vous au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU qui dit qu’il faut « éviter les expulsions collectives » ?

BG : La France doit retrouver sa souveraineté. Doit dire ce qu’elle accepte et refuse. L’ONU n’a pas de leçon à donner car rien n’est contraire à la législation européenne. Essayez d’aller en Libye, vous verrez comme c’est difficile d’avoir un visa ou même au Japon. D’ailleurs, j’ai été l’invité d’une association patriotique pour une conférence internationale au Japon et tous les pays font le même constat : la mondialisation détruit notre identité et ce qui reste de prospérité. Et ce n’est pas en tiers-mondisant la France qu’on va régler le problème.

 

 

 

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