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Témoignage : une tranche de vie à Saint-Denis…

Jeudi dernier,  Bruno Gollnisch annonçait officiellement depuis la basilique de Saint-Denis le lancement de  sa campagne pour succéder à Jean-Marie Le Pen à la présidence du FN –voir nos articles en date des 16 et 17 septembre. Pour l’occasion, l’extrême gauche avait raclé les fonds de tiroir en préparant un comité d’accueil haineux et « multiculturel » au Vice-président du FN  et aux  cadres et élus patriotes qui avaient fait le déplacement. Parmi eux, Christophe Boudot,  Secrétaire départemental du FN 69, Conseiller régional du Rhône  nous a  livré un témoignage éclairant sur la conception de la démocratie qui est celle des « antifascistes » (sic)  professionnels.

Tentant  de rejoindre le lieu du  rassemblement à travers des rues  totalement tiers-mondisées,  l’élu  FN, accompagné par un autre militant,  raconte : « nous avons été vite repérés par des groupes mobiles de manifestants d’extrême gauche. Le climat d’insécurité fut  à son comble lorsque, nous ayant suivi, un groupe déterminé a foncé sur nous. Dans l’obligation de nous mettre à l’abri pour échapper à un lynchage en règle nous avons pénétré dans  l’hôtel de ville qui n’était qu’à quelques pas. Quelques secondes plus tard, un homme venant du dehors, s’est présenté  à nous.  Conseiller municipal, sa tenue et son apparence négligées  nous ont surpris. Il nous ordonne alors  de  dégager  et  hurle, à la limite de la crise d’hystérie,  que nous sommes  interdits de séjour dans cette ville »…

 Les frontistes  ne se laissent pas démonter et rétorquent «  qu’en tant que Français et élus régionaux (ils n’ont)  pas   à obtempérer.  Manifestement étranger aux finesses de la loi et du  protocole,  et ses menaces de lynchage par la foule se faisant  plus précises, il nous faut alors partir et nous  replier en un lieu plus sûr ». Christophe Boudot et un autre militant échapperont au « tabassage démocratique » grâce à la présence d’un cordon de CRS, ce qui leur permettra finalement  de rejoindre Bruno Gollnisch.

 Pour l’anecdote, le conseiller municipal de Saint Denis  qui a menacé  les frontistes dans la mairie,  a été  vu peu avant en grande conversation devant la basilique avec les autorités religieuses qui ont interdit l’accès de la basilique à Bruno Gollnisch…la boucle est bouclée.

 

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