A la tribune de l’ONU, M Sarkozy ne s’est pas contenté prôner une taxe mondiale sur les transactions financières mais a appelé à une mobilisation générale contre la pauvreté en faveur des pays du sud . « Alors que nous sommes le deuxième contributeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, nous (sic) avons pris la décision d’augmenter encore notre contribution de 20 % au cours des trois prochaines années», a déclaré le chef de l’État.
Dans cette optique, seront désormais prélevés sur les impôts des Français non plus 300 mais 360 millions d’euros par an sur trois ans, s’ajoutant aux 10 milliards d’euros consentis par la France pour « L’aide publique au développement », incluant la lutte contre le réchauffement climatique. «Nous n’avons pas le droit de nous abriter derrière la crise pour faire moins» a-t-il déclaré.
C’est bien pourtant en « s’abritant derrière la crise » que l’Etat UMP a annoncé hier, par la bouche du ministre du Budget, François Baroin, le projet de supprimer le cadeau de mariage fiscal dont bénéficient les couples nouvellement unis, au nom de la « politique de rigueur ». Une rigueur hélas, qui ne s’applique pas en matière de gestion des flux migratoires, immigration de peuplement, qui au delà de son impact sur l’identité et la sécurité des Français, coûte plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année aux Français…
« Parce que les familles sont créancières de la nation et moteur de l’économie, elles doivent être soutenues au lieu d’être pénalisées à l’occasion du mariage » a rappelé l’Union nationale des associations familiales (Unaf) dans un communiqué. Or, le gouvernement se livre « à une nouvelle attaque qui fragilise encore plus les familles moyennes ».
L’Unaf a donc demandé « au ministre du Budget de chercher d’autres pistes que celles qui s’acharnent sur la politique familiale pour récupérer quelques millions d’euros. On ne peut pas construire une politique avec cette méthode des annonces ponctuelles lancées brutalement les unes après les autres. Il est temps d’arrêter ce procédé et d’avoir enfin une vision d’ensemble sur toutes les mesures envisagées ».
Parce que le devenir de notre société repose sur la famille, Bruno Gollnisch, a fait de la défense de celle-ci une de ses priorités, tant il est vrai que dans un Etat digne de ce nom, elle devrait être protégée et soutenue car participant au premier chef au bien commun. Le sort réservé à celle-ci, le refus délibéré, depuis la pseudo « rupture » de 2007, d’insuffler une politique familiale, d’accueil de la vie et de soutien à la natalité française, suffit déjà à comprendre que ce gouvernement est du même mauvais métal idéologique que les précédents.