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Sarkozy, sa « famille »…et la nôtre

Comme souvent avec Nicolas Sarkozy, le plan « com » est bien ficelé : c’est  accompagné par son fils cadet Louis et par  Carla Bruni-Sarkozy  qu’il s’est entretenu  avec la chancelière Angela Merkel à New York  dans un climat, dixit l’Elysée,  « très chaleureux »,  assurant  « (être)  tous les deux surpris par la polémique médiatique dérisoire et sans fondement (sur les roms) » de la semaine dernière.  C’est donc en famille que le chef de l’Etat est arrivé lundi  au siège de l’Onu à New York, à quelques semaines de la présidence française du G20, à la mi-novembre. Il s’agissait, dans l’esprit de ses conseillers, d’adoucir par cette présence familiale, l’image de dureté et d’intolérance véhiculée paraît-il par l’expulsion de quelques  fratries de gens du voyage. Mais rassurez-vous, M.  Sarkozy entend mettre le paquet pour dissiper toute accusation « d’égoïsme xénophobe »  et comme toujours, ce sont les contribuables français qui seront sollicités…

A la tribune de l’ONU, M Sarkozy ne s’est pas  contenté  prôner une taxe mondiale sur les transactions financières  mais a appelé à une mobilisation générale contre la pauvreté en faveur des pays du sud . «  Alors que nous sommes le deuxième contributeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, nous (sic) avons pris la décision d’augmenter encore notre contribution de 20 % au cours des trois prochaines années», a déclaré le chef de l’État.

Dans cette optique, seront  désormais prélevés sur les  impôts des Français  non plus  300 mais  360 millions d’euros par an sur trois ans, s’ajoutant aux 10 milliards d’euros consentis par la France pour  « L’aide publique au développement », incluant la lutte contre le réchauffement climatique.  «Nous n’avons pas le droit de nous abriter derrière la crise pour faire moins» a-t-il déclaré.

C’est bien  pourtant en « s’abritant derrière la crise » que l’Etat UMP a annoncé hier, par la bouche du ministre du Budget, François Baroin, le projet de  supprimer le cadeau de mariage fiscal dont bénéficient les couples nouvellement unis, au nom de  la « politique de rigueur ». Une rigueur  hélas, qui  ne s’applique pas en matière de gestion  des flux migratoires, immigration de peuplement, qui au delà de son impact sur l’identité et la sécurité des Français, coûte plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année aux Français…

 « Parce que les familles sont créancières de la nation et moteur de l’économie, elles doivent être soutenues au lieu d’être pénalisées à l’occasion du mariage » a rappelé l’Union nationale des associations familiales (Unaf)  dans un communiqué. Or, le gouvernement se livre « à une  nouvelle attaque qui fragilise encore plus les familles moyennes ».

 L’Unaf a donc demandé  «  au ministre du Budget de chercher d’autres pistes que celles qui s’acharnent sur la politique familiale pour récupérer quelques millions d’euros. On ne peut pas construire une politique avec cette méthode des annonces ponctuelles lancées brutalement les unes après les autres. Il est temps d’arrêter ce procédé et d’avoir enfin une vision d’ensemble sur toutes les mesures envisagées ».

Parce que le devenir de notre société repose sur la famille, Bruno Gollnisch,  a fait de la défense de celle-ci une de ses priorités, tant il est  vrai que dans un Etat digne de ce nom,  elle devrait être protégée et soutenue car participant au premier chef au bien commun. Le sort réservé à celle-ci, le refus  délibéré, depuis la pseudo « rupture » de  2007,  d’insuffler une politique familiale, d’accueil de la vie et de soutien à la  natalité française, suffit déjà à comprendre que ce gouvernement est du même mauvais  métal idéologique que les précédents.

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