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Affaire Galinier : Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

Nous évoquions sur ce blog le 8 septembre, l’affaire Galinier, du nom de ce septuagénaire emprisonné depuis le 6 août pour avoir blessé deux personnes de la communauté Rom qui s’étaient introduites par effraction à son domicile. « Papy Galinier » subissait  ce jour là son troisième cambriolage en quelques mois. La Cour d’appel de Montpellier a rejeté  le 18 août  sa demande de liberté conditionnelle. Une situation qui a conduit  Bruno Gollnisch à écrire une lettre ouverte au chef de l’Etat, que nous reproduisons ici.

 

Monsieur le Président,

 Souvenez-vous du mois de novembre 2006. Vous étiez ministre de l’Intérieur, vous aviez adressé une lettre à Pascal Clément alors ministre de la Justice à propos de l’affaire René Dahan.

Cet homme de 58 ans qui avait été incarcéré le 27 octobre 2006. Les raisons ? Trois hommes s’étaient introduits à son domicile à Nogent-sur-Marne afin de le cambrioler. Mis en joue par l’un de ses assaillants, il avait réussi à retourner l’arme qui le visait, atteignant à trois reprises, dont deux dans le dos, l’un des cambrioleurs, âgé de 26 ans qui avait succombé à ses blessures.

 Dans cette lettre à Pascal Clément vous écriviez que « cette affaire suscite une émotion considérable parmi nos concitoyens. Ils ont du mal à admettre qu’un honnête homme agressé chez lui, menacé de mort avec une arme et craignant pour la vie de son épouse, soit en retour mis en examen pour homicide volontaire et placé en prison ».

 Dix jours plus tard René Dahan était libéré.

 René Galinier, qui est lui aussi un honnête homme, n’a tué personne. Cela fait pourtant 48 jours qu’il est incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers. Le 28 septembre prochain la justice examinera une nouvelle demande de mise en liberté. Le 17 août dernier sa demande de liberté avait été refusée.

 Il vous reste 5 jours pour faire une aussi belle lettre à Mme Michèle Alliot Marie !

 Je vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir agréer l’expression de ma haute considération,

 Bruno Gollnisch

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