Rapport Kazak (A7-0238/2010)
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Nous avons approuvé la résolution EFD qui n’est pourtant pas satisfaisante. Mais elle affirme clairement que l’approfondissement des relations actuelles entre l’UE et la Turquie remplace et rend caduque l’adhésion de ce pays à l’Union européenne.
Cependant, tout futur approfondissement des relations entre elle et l’UE devrait étroitement dépendre de sa reconnaissance de Chypre, qu’elle persiste à refuser, et dont elle occupe illégalement, et militairement, une partie du territoire.
La Turquie, pays fier et naguère allié contre la menace communiste, est un pont entre l’Europe et l’Asie. Elle est un pont, mais elle n’est pas un pays européen, ni géographiquement, ni démographiquement, ni historiquement, ni culturellement.
Prenez enfin acte de ce que les promesses faites en 1963 à Ankara, en pleine guerre froide et pour des raisons stratégiques, n’ont plus de raison d’être, et que nous perdrions moins de temps, Turcs comme Européens, à réfléchir à un partenariat privilégié qu’à une adhésion dont nos citoyens ne veulent pas et que beaucoup de Turcs contestent aussi.