Ledit financement de prés de 2 300 000 euros fut assurée à 80% par l’agence nationale de rénovation urbaine (Anru), argent scandaleusement détourné qui devait, initialement et prioritairement, servir à la rénovation de quartiers défavorisés- et à 20% par la commune, laquelle a financé également à hauteur de 500 000 euros l’acquisition du bâtiment et du foncier .
Une étape dans la tentative d’OPA de M. Grosdidier sur l’électorat beur, matérialisée par le financement avec des fonds publics de ce centre islamique municipal dont la gestion a été confiée à une filiale locale de l’Union des organisations islamistes de France (UOIF). Il fut d’ailleurs le seul député français à se rendre au congrès annuel de cette « Union » islamiste. Il s’est signalé également par deux propositions de loi visant pour la première « à modifier la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat (en permettant) aux collectivités locales de construire des lieux de cultes pour répondre aux besoins de leur population »; et Pour la seconde, à « intégrer le culte musulman dans le droit concordataire d’Alsace et de Moselle ».
Yves Daoudal constate que « la mosquée de Woippy a été financée par la municipalité sarkozyste en tant qu’établissement public (…). C’est donc une mosquée publique…mais évidemment réservée aux musulmans (…). Et la municipalité a confié aux musulmans la gestion du centre interculturel…Gratuitement. Les musulmans ne payent ni loyer ni aucune autre charge. C’est la municipalité qui prend tout en charge » depuis deux ans. Un délai prolongé indéfiniment par M. Grosdidier lui-même comme il l’a laissé entendre lors de sa participation dans sa commune à la fête mahométane de l’Aïd el-Fitr le 10 septembre dernier …
Faut-il le préciser, le FN ne se reconnaît pas dans les outrances haineuses anti-musulmanes de certains fondamentalistes protestants américains, qui n’ont rien à envier au fanatisme des « fous d’Allah », ou dans le même registre, au sujet du monde musulman, dans le discours (géopolitique) pour le moins équivoque d’un Geert Wilders. Mais il défend résolument l’identité française. Et cet élan de « grand architecte » qui pousse les élus de droite comme de gauche à multiplier les constructions de mosquées, motivées souvent par de basses considérations clientélistes et communautaristes, est d’autant plus aberrant que les musulmans n’ont pas besoin de mosquées (ni de clergé d’ailleurs), pour suivre les cinq piliers de leur foi. L’Islam exclu en effet tout intermédiaire entre l’homme et Allah.
Ancien militant d’extrême droite, le député maire UMP de Woippy a choisi, comme beaucoup d’autres, la voie de la dhimmitude, de la soumission, non pas tant à l’Islam, qu’à l’idéologie dominante au sein de l’UMPS. Celle qui veut qu’au nom «d’évolutions inévitables », du « sens de l’histoire », la France française doive disparaître au profit d’une société « plurielle », mosaïque, atomisée, communautarisée.
L’islamisation n’est jamais que le corollaire de l’immigration de peuplement. Et au final, l’attitude d’un Grosdidier et de ses comparses que la matérialisation de la débilité –au sens premier du terme- de la classe politicienne, de son incapacité ou de son refus de résister aux oukases du mondialisme, pour lequel la disparition des Etats et des peuples enracinés reste l’objectif premier.