Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Le cas Woippy

Si à l’UMP les tensions apparaissent désormais au grand jour entre ceux qui s’accommodent tranquillement de la poursuite de l’immigration et de l’islamisation et ceux qui s’en inquiètent ouvertement, la masse des premiers est autrement plus importante que celle des seconds. Dans son dernier numéro, Daoudal Hebdo revient sur le cas emblématique du maire  de Woippy (Moselle) et patron local de l’UMP, François Grosdidier. Dans sa commune débuta en 2007 la construction d’une vaste mosquée, aujourd’hui achevée,  financée par la municipalité sous le nom de  « centre interculturel ».

 Ledit financement de prés de 2 300 000 euros fut  assurée à 80% par l’agence nationale de rénovation urbaine (Anru), argent scandaleusement détourné qui devait, initialement et prioritairement, servir à la rénovation de quartiers défavorisés- et à 20% par la commune, laquelle a financé également à hauteur de 500 000 euros l’acquisition du bâtiment et du foncier .

 Une étape dans la tentative  d’OPA de M. Grosdidier sur  l’électorat beur,  matérialisée par le  financement avec   des fonds publics de ce   centre islamique municipal  dont la gestion a été  confiée à une filiale locale de l’Union des organisations islamistes de France (UOIF). Il fut d’ailleurs  le seul député français à se rendre au congrès annuel de cette « Union » islamiste.  Il s’est signalé également par deux  propositions de loi  visant  pour la première «  à modifier la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat (en permettant)  aux collectivités locales de construire des lieux de cultes pour répondre aux besoins de leur population »; et Pour la seconde,  à « intégrer le culte musulman dans le droit concordataire d’Alsace et de Moselle ».

 Yves Daoudal constate que « la mosquée de Woippy a été financée par la municipalité sarkozyste  en tant qu’établissement public (…). C’est donc une mosquée publique…mais évidemment réservée aux musulmans (…). Et la municipalité a confié aux musulmans la  gestion du centre interculturel…Gratuitement. Les musulmans ne payent ni loyer ni aucune autre charge. C’est la municipalité qui prend tout en charge » depuis deux ans. Un  délai prolongé indéfiniment par M. Grosdidier lui-même comme il l’a laissé entendre lors de sa participation dans sa commune à la fête mahométane  de l’Aïd el-Fitr le 10 septembre dernier …

 Faut-il le préciser,  le FN ne se reconnaît pas dans  les outrances haineuses anti-musulmanes de certains  fondamentalistes protestants  américains, qui n’ont rien à envier au fanatisme des « fous d’Allah »,  ou dans le même registre,  au sujet du monde musulman,  dans le discours (géopolitique)  pour le moins équivoque d’un Geert Wilders.  Mais il défend résolument l’identité française. Et  cet élan de « grand architecte » qui pousse les élus de droite comme de gauche à multiplier les constructions de mosquées,  motivées souvent par de basses considérations clientélistes et communautaristes,  est  d’autant plus aberrant que  les musulmans n’ont pas  besoin  de mosquées (ni de clergé d’ailleurs),  pour suivre les cinq piliers de leur foi. L’Islam exclu en effet tout intermédiaire entre l’homme et Allah.

 Ancien militant d’extrême droite, le député maire UMP de Woippy a choisi, comme beaucoup d’autres, la voie de la dhimmitude, de la soumission,  non pas tant à l’Islam, qu’à l’idéologie dominante au sein de l’UMPS. Celle qui veut qu’au nom «d’évolutions inévitables », du « sens de l’histoire »,  la   France française  doive disparaître au profit d’une  société « plurielle »,  mosaïque, atomisée, communautarisée.

 L’islamisation  n’est jamais que le corollaire de l’immigration de peuplement.  Et au final, l’attitude d’un Grosdidier et de ses comparses que la matérialisation de la débilité –au sens premier du terme- de la classe politicienne, de son incapacité ou de son refus de résister aux oukases du mondialisme, pour lequel la disparition des Etats et des peuples enracinés reste l’objectif premier.

Quitter la version mobile