Ce mois d’août a vu 15 900 chômeurs de plus. En un an, le nombre de Français privés d’emploi a progressé de 4,9%. Les chiffres de l’INSEE accusent 2,7 millions demandeurs d’emploi stricto sensu, en réalité le double. Il y a 4,5 millions demandeurs d’emploi pour l’ensemble des catégories ABCDE, et beaucoup échappent aux statistiques. Ces chiffres cachent une dure réalité, celle des « petits boulots », de certains intérimaires, de tous ceux pour qui la vie est un combat quotidien et pour lesquels boucler chaque fin de mois est une épreuve.
Les répercussions sociales sont désastreuses à tous les niveaux ; elles entraînent ceux qui sont touchés dans une spirale redoutable. Elles frappent des familles, des enfants, des régions entières. L’échec des politiques gouvernementales est patent.
Il faut d’urgence adopter enfin les mesures préconisées par le Front national : instauration de la préférence nationale à l’embauche ; taxation des importations de produits résultant du dumping social à l’étranger ; reconquête de notre marché intérieur ; suppression des contraintes bureaucratiques que l’Etat fait peser sur les entrepreneurs, adaptation de la formation aux débouchés réels…
La portée de ces mesures fortes va au-delà du seul secteur économique ; elles seules peuvent permettre aux Français de renouer avec l’avenir.
L’heure des « mesurettes » est finie : c’est une guerre qu’il faut déclarer au chômage. Une vraie.