On le sait, le relatif équilibre démographique dont sa targue en France nos politiciens et leurs relais médiatiques, est principalement le fait de la colonisation de peuplement non européenne que nous subissons. Avec à la clé la multiplication, comme autant de métastases, de mini-Kossovo dans un nombre grandissant de villes et banlieues ; l’explosion d’un communautarisme de plus en plus agressif, remettant en cause la culture, l’identité, les mœurs des autochtones européens sous l’effet de la loi du nombre et de l’échec patent de l’assimilation.
La solution réside bien évidemment dans le choix inverse d’une politique familiale nationale volontariste et dynamique, celle là même qui est au cœur du programme du FN porté par Bruno Gollnisch.
Car au-delà de la propagande insidieuse du lobby immigrationniste, qui se confond très largement avec celui du mondialisme, ce terrible hiver démographique n’est pas une fatalité, mais est bel et bien encouragé par le rejet de toutes mesures propres à favoriser la natalité des « de souche ».
Contrairement d’ailleurs à ce qui est affirmé, dans Courrier international, les autorités russes ont su inverser cette tendance. Il y a six ans, lors de son second mandat, Vladimir Poutine a annoncé un vaste « projet fédéral démographique », lancé en 2005, s’appuyant sur une vigoureuse campagne médiatique appelant les russes à « faire des enfants pour la patrie ». Une phrase qui il est vrai résonne douloureusement aux oreilles des bien-pensants « bruxellois »…
Prenant le taureau par les cornes, toute une série de mesures adaptées à la situation du pays ont été prises par Moscou (poursuivies aujourd’hui par Medvedev) appuyées et relayées par les exécutifs régionaux, les administrations locales, les sociétés, pour permettre aux jeunes couples d’avoir un second, voire un troisième enfant. Ont été ainsi accordés des avantages fiscaux, des primes financières, des aides aux crédits et au logement, des prêts pour l’achat de logements qui peuvent être effacés à l’occasion de la naissance d’enfants, des bons d’achats pour les jeunes ménages dans les grands magasins…Mesures qui ont été accompagnées parallèlement d’une vaste politique sanitaire, notamment de lutte contre l’alcoolisme.
Politique payante puisque en 2009 la population a pour la première fois depuis 15 ans augmenté en Russie et autre « grande première » depuis 1998, le nombre de décès sur l’année 2010 devrait être inférieur à 2 millions. L’accroissement naturel de la population a été enregistré dans 25 territoires en 2009 contre 21 en 2008. Il a été pareillement constaté un accroissement des naissances dans 70 territoires de la Fédération et la réduction des décès dans 73 territoires sur 83.
Selon les différentes prévisions du ministère de la santé Russe, l’hémorragie de la population russe, officiellement un peu moins de 142 millions de citoyens au 1er janvier 2010, devrait être stabilisée, sans recours massif à l’immigration, pour atteindre en 2030 128 millions d’habitants, selon une prévision estimée « mauvaise » par le ministère de la santé, et même 148 millions, selon une prévision dite « haute » de ce même ministère.
Bref nous somme loin des estimations biaisées de l’ONU qui, non contente dans son « fameux » rapport de 2001 de prôner l’arrivée massive de plusieurs dizaines de millions d’immigrés supplémentaires en Europe de l’Ouest pour pallier au déficit des naissances, a affirmé dernièrement que la population russe devrait atteindre 110 millions voir même 100 millions d’habitants dans quarante ans…