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Affaire Galinier, un cas de discrimination positive ?

Enfin ! René Galinier a finalement été libéré hier après 70 jours de détention –voir nos précédents articles. La mobilisation du FN,  comme celle des autres courants de l’opposition nationale,  à permis de  porter sur la place publique  le débat  sur  le traitement réservé à ce septuagénaire. Cela  n’a pas peu contribué à faire évoluer la situation, en cristallisant l’indignation des Français.  Prenant le train en marche, quelques voix au sein de l’UMP s’étaient aussi élevées contre l’incarcération d’un homme  unanimement apprécié dans son village. Cette solidarité avec « papy Galinier » s’est exprimée au travers de son important comité de soutien, ou  encore par    la marche silencieuse pour exiger sa libération qui a réuni 600 personnes dans sa commune   à Nissan-lez-Ensérune (Hérault), avec à sa tête  son maire « radical de gauche » Pierre Cros…

 Cela ne suffira pas à oublier  les diatribes haineuses qui se sont parfois  étalées dans la presse de gauche contre ce paisible retraité, qui a certes  failli commettre l’irréparable, mais qui fut  poussé à bout par la multiplication des cambriolages, la montée d’une délinquance qui est de la responsabilité première d’un gouvernement incapable d’assurer la sécurité des Français.

 C’est à cette aune, qu’il convient d’appréhender l’argument avancé par  le tribunal de Montpellier,  début octobre,  pour  rejeter la demande de mise en liberté déposée par  l’avocat  de cet homme de   73 ans :  « une mise en liberté pourrait aussi susciter l’incompréhension dans l’ethnie d’origine des victimes et faire craindre des représailles à l’égard du mis en examen » !

 Que doit-on comprendre de cette « justification » ? : L’incapacité de notre Etat de droit à protéger un citoyen français dans le collimateur d’une communauté ? L’aveu,   plus ou moins embarrassé,  des méthodes de vengeance expéditives des « gens du voyage » ? L’interdiction de se « faire justice » serait-elle réservée   aux seuls « de souche »  que l’Etat n’est plus en mesure de  protéger mais qui sont dans l’interdiction de se défendre…sous peine d’être condamné ?

 Soit l’extension au domaine de la justice de cette discrimination positive chère au cœur d’une large partie du lobby de l’immigration. Il est d’ailleurs significatif à cet égard que l’association de Bernard Antony,  l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif)  ait été déboutée  de son action en justice contre Anne Lauvergeon, PDG d’Areva, qui indiquait vouloir en finir avec le règne  des « caucasiens » dans on groupe.

Poursuites engagées à la suite des propos de cette dernière  en octobre 2009 : « à compétences égales, eh bien désolée, on choisira la femme, ou on choisira autre chose que le mâle blanc pour être clair. »

Le tribunal a estimé que Mme Lauvergeon n’a eu aucune « volonté de stigmatiser un groupe de personnes », ni « l’intention de susciter à leur égard un sentiment d’hostilité ou de rejet » ; « si de telles prises de position, aussi brutalement exprimées, peuvent susciter la controverse, elles relèvent cependant incontestablement d’un débat public d’intérêt général ».

Imagine-t-on un tribunal français se livrer à la même « analyse », évoquer un « débat public d’intérêt général »   si un chef d’entreprise précisait qu’il réservait ses postes uniquement à des hommes blancs, sans pour autant  manifester le moindre « rejet » envers les femmes et les non européens ? 

Au nom de la défense des « minorités », certes ambiguë car déniant à celles-ci les capacités à s’imposer uniquement par  leurs talents et leurs mérites –attitude paternaliste et hypocrite qui révulse d’ailleurs nombre de Français issus de l’immigration- c’est bien une société foulant au pied les droits des Français et nos valeurs qui voit le jour  à marche forcée. Une évolution malsaine, à mettre une nouvelle fois au crédit de Nicolas Sarkozy.

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