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« L’exemple achevé du bon camarade »

C’est une ambiance particulièrement  chaleureuse qui a régné cette fin de semaine  lors des réunions présidées par Bruno Gollnisch à Saint-Barthélemy (Seine-et-Marne) samedi midi, à Brétigny (Essonne) le soir et le lendemain midi à Saint-Cloud. Le maire de cette commune ayant refusé au tout dernier moment de louer la salle initialement prévue pour cette rencontre avec les adhérents, c’est à l’ancien siège du FN, au Paquebot,  que se sont retrouvés les  frontistes, non sans une certaine émotion.

Cet attachement des adhérents du FN à Bruno Gollnisch  a frappé le journaliste du Figaro Guillaume Perrault, qui dans un article publié aujourd’hui évoque cette fraternité militante qui relie le vice-président du FN aux autres membres du FN.

« Bruno Gollnisch écrit-il, dont l’image publique évoque un homme dur, raide et intransigeant, est au contraire perçu au FN comme l’exemple achevé du bon camarade. Professeur de langue et de civilisation japonaise à l’université, d’une courtoisie scrupuleuse, il est très apprécié des militants, pour la plupart issus des milieux populaires. Un ouvrier n’est pas insensible au savoir-vivre d’un universitaire, surtout lorsqu’il ne se dément pas depuis vingt-cinq ans. Dans ses rapports avec les autres cadres du FN, Bruno Gollnisch fait parfois penser au personnage du Petit Nicolas qui fait les devoirs des autres pendant la récréation pour se faire pardonner ses bonnes notes » (sic).

« Certains militants (…)  souhaitent en tous cas un parti au fonctionnement collégial où chacun puisse trouver sa place et où l’expression d’une divergence ne soit plus perçue comme une trahison. Ils se tournent donc naturellement vers Bruno Gollnisch ».

« L’universitaire poursuit M. Perrault,  rêve d’un parti qui serait à l’image d’une grande société nippone, où, du portier au président-directeur général, chacun est tenu à des égards réciproques pour préserver l’harmonie du groupe. Jusqu’à voir la présidence du FN, assurent ses détracteurs, comme une sorte de prix de camaraderie et de fin en soi, au détriment de la netteté du leadership ».

« Détracteurs » qui connaissent apparemment mal la personnalité de Bruno,  qui n’entend pas être élu à la tête du FN pour y faire de la figuration…ou le transformer en « parti confessionnel » !  Il souhaite certes raviver  la  flamme militante,  l’esprit de camaraderie,  donner plus de place à la collégialité des décisions, mais considère également comme prioritaire de  renforcer le poids des fédérations, la « musculature » du Mouvement et son armature intellectuelle.

Son parcours politique en témoigne, il n’a jamais confondu l’essentiel de l’accessoire, toujours su définir le bon cap politique,  les bons axes stratégiques et  fait  primer aux postes de responsabilités qui étaient les siens, l’intérêt général (national) sur les intérêts particuliers. Des critères qui doivent guider les adhérents à l’heure du choix du successeur de Jean-Marie Le Pen.

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