Avec une duplicité pour le coup assez écœurante, Nicolas Sarkozy s’est ému de la privation d’essence dont souffre les Français, qui, a-t-il justement noté, pénalise directement l’activité, et partant les revenus des petits entrepreneurs et de leurs salariés.
« France d’en bas » qui paye pourtant au prix fort cette réforme des retraites, dont le FN ne conteste pas la nécessité mais les modalités –voir nos articles sur le sujet- comme l’ont expliqué dans le détail aussi bien Bruno Gollnisch que Jean-Marie et Marine Le Pen.
France d’en bas qui est aussi la première victime de la politique de soutien à l’immigration de peuplement, dite « politique de la ville » qui vient d’être sérieusement épinglée par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale.
En 2009, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) a reçu 400 millions d’euros, l’aménagement des Zones franches urbaines, a couté 700 millions de dépenses fiscales et sociales, le plan de rénovation urbaine (ANRU) a bénéficié d’1 milliard d’euros de crédits, 1,4 milliard a été attribué pour les dispositifs de péréquation visant à aider les communes prioritaires, et environ 3,6 milliards ont été mis au pot par différents ministères.. On l’a compris les moyens sont bien là, mais les résultats ne suivent pas…
Les rédacteurs de ce Comité d’évaluation relève que « La pauvreté et le chômage demeurent dans les quartiers sensibles à des niveaux élevés, sans amélioration réelle par rapport au reste du pays. Les résultats scolaires en zones urbaines sensibles accusent un retard important par rapport aux moyennes nationales, un retard qui n’a pas été comblé, même partiellement […] Les écarts de « pouvoir d’achat » entre les communes, exprimés en termes de potentiel financier, n’ont pas été réduits ces dernières années et ont même connu un léger accroissement. » Une confirmation en l’espèce d’un autre rapport, celui de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, portant sur l’année 2009.
Le criminologue Xavier Raufer, dénonçait dernièrement, à l’instar du FN, « la désastreuse et ruineuse » politique de la ville –voir notre article en date du 2 mars- rappelant que « selon les chiffres, tous officiels, elle a coûté quelques 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 –et de 2003 à 2012, le plan Borloo lui consacre encore 40 milliards supplémentaires » !
« Bien entendu, ajoutait-il en 2012, rien n’aura changé (…). Car la politique de la ville telle qu’elle est conçue aujourd’hui (association de l’idéologie et de la bureaucratie), ne peut qu’échouer du fait même qu’elle constitue le désolant fantôme, l’affreux remake de l’agriculture soviétique (…) ».
Ces flots d’argent déversés pour acheter la paix sociale, prévenir les émeutes, la ghettoïsation, la haine du gaulois et le repli ethnico-religeux, avec le succès que l’on sait, c’est autant de moins pour nos compatriotes qui ne se signalent pas à l’attention de nos dirigeants et autres apôtres de la société métissée, en brûlant des voitures, en caillassant les pompiers et les forces de l’ordre. Ils ont le « bon goût » de crever en silence…
Xavier Raufer, toujours lui, citait ainsi fort opportunément sur France 5 en avril dernier –voir notre article en date du 16 avril- une étude de l’Inspection générale des affaires sociales parue fin 2009. Celle-ci relevait que les cinq départements les plus pauvres de France sont tous ruraux et ne sont pas caractérisés par la présence d’une forte population immigrée ou d’origine immigrée.
Il était ainsi rapporté que le taux de pauvreté monétaire, c’est-à-dire de gens qui n’ont pas d’argent est de 19,5% dans la Creuse et de 18% en Seine-Saint-Denis ; que les deux tiers des immeubles dégradés en France se trouvent dans la Creuse. Dégradations qui elles, ne sont pas le fait des saccages commis par leurs habitants.
« Les pauvres sont-ils en Seine-Saint-Denis ? Non. La vraie misère est dans le Cantal et dans la Creuse. Ceux qui n’ont pas d’argent, qui vient dans des immeubles dégradés, qui sont éloignés des services publics, qui n’ont pas accès aux prestations sociales parce qu’ils ne savent pas qu’elles existent (vivent dans ces départements ruraux) ». « Une fois de plus, poursuit-il, cette culture de l’excuse (de la délinquance) est une escroquerie mais désormais on en a la preuve » affirmait M. Raufer.
Escroquerie à la charité, escroquerie de « l’intégration », escroquerie sarkozyste, escroquerie du Système…