Les intervenants ont souligné les différentes facettes de la personnalité du candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen, ses qualités d’âme, son courage, sa détermination, sa force de conviction, son projet pour donner au FN un nouveau souffle et permettre sa marche en avant.
Autour du sympathique buffet qui a réuni après les interventions les orateurs et les adhérents, les questions sur les propositions formulées par Bruno pour renforcer la cohésion du FN et rendre encore plus audible son message ont été nombreuses. Son souhait de renforcer les moyens matériels des structures départementales, l’implantation locale du Front, d’assurer un mode fonctionnement plus collégial, de raviver l’esprit de camaraderie, de créer une école des cadres, de faire renaître un journal pour les adhérents ou encore la fête des BBR, ont été au centre de beaucoup de discussions.
L’équipe Gollnisch a également été interrogée par des adhérents qui se sont inquiétés d’une déclaration de Marine circulant actuellement sur de nombreux forums, mais qui date d’un entretien accordé au Figaro déjà assez ancien (12 décembre 2006). Dans celui-ci la prétendante à la présidence du FN affirmait alors que « la candidature de rassemblement du peuple français, débarrassée des spécificités religieuses, ethniques ou même politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen ».
Une vision de notre identité nationale sur laquelle Marine a peut être évolué, et qui n’a pas fait l’objet de commentaires des intervenants, mais qui n’a jamais été celle de Bruno a-t-il été rappelé à ces adhérents. Le Vice-président du FN rejette bien sûr toute définition abstraite, purement géographique et administrative de la France et des Français, celle qui a été forgée en 1789 par les partisans de la table rase, les « grands ancêtres » des totalitarismes du XXème siécle et des actuels idéologues du mondialisme.
L’honneur, la mission historique du FN est justement de défendre les « spécificités françaises » qui font encore la richesse et la grandeur de notre pays, de reconnaître la réalité tangible, charnelle, spirituelle de notre nation. En clair de s’opposer frontalement aux diktats des mauvais apôtres du métissage universel et obligatoire, qui militent pour la disparition des nations et des peuples enracinés, l’avènement planétaire de l’individu « citoyen du monde », réduit à sa « qualité » de consommateur interchangeable plus ou moins nomade. Sur ce point très précis, entre « eux » et « nous » rien ne sera jamais négociable…