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Damnés de la terre, forçats de la faim, donneurs de leçons…de bons jobs

  Petits arrangements entre amis : le magazine Capital a révélé, au travers d’une lettre publiée par ses soins, que  la CFTC accuse la municipalité rose-rouge-verte de Paris  de financer des heures syndicales au bénéfice de la CGT. Une trentaine  de permanents communistes cégétistes, seraient ainsi   camouflés,  bien  au chaud et à l’abri du stress,  dans une des mutuelles de la ville, la MCVPAP (Mutuelle complémentaire de la ville de Paris, de l’Assistance Publique et des administrations annexes).

Les contribuables parisiens engraisseraient donc les camarades de Delanoë and co, pour un coût de 1,2 million d’euros selon l’Inspection générale de la capitale, dix millions d’euros depuis 2001 précise Capital.  Selon Le Figaro, le rapport de l’inspection générale  indiquait en 2005 : « ce genre de mise à disposition s’analyse comme une fiction qui consiste à considérer qu’un fonctionnaire est en activité, occupe un emploi et a droit à la rémunération afférente à son grade, alors qu’il est au service d’un organisme distinct de la collectivité qui l’emploie ».

Si Bertrand Delanoë a annoncé son intention d’attaquer Capital en « diffamation », l’UMP a apporté son soutien implicite à la majorité municipale en affirmant que le magazine n’apportait « pas de révélations » -les élus UMP étaient donc au courant-  et s’est contentée  de demander « plus de transparence de la Ville dans la gestion des ressources humaines »…

Un nouvel exemple de cette collusion d’intérêts qui lie  entre eux les partis de l’Etablissement, comme l’est tout autant le silence de la gauche après l’annonce hier mercredi, lors du conseil des ministres et sur proposition de Michèle Alliot-Marie, de la nomination du binational  Arno Klarsfeld au  Conseil d’Etat.   Juge administratif suprême qui tranche les litiges relatifs aux actes des administrations, chargé également de conseiller le gouvernement pour la préparation des projets de loi et des décrets, le Conseil d’Etat est une  « maison sérieuse »…

 Certes, la qualité d’avocat du fils de Serge et Beate, citoyen israélien depuis 2002,  auquel Nicolas Sarkozy a confié  ces derniers années plusieurs rapports et missions, peut expliquer cette nomination, bien  plus en tout cas que son côté « pipole » et son statut  d’ex fiancé de Carla Bruni.

 Mais l’actuel conseiller au cabinet de François Fillon  candidat malheureux de l’UMP en 2007 aux législatives  dans la 8ème circonscription  de Paris,  est aussi un militant anti-national  constant dans ses engagements, qui n’a jamais manqué de traîner dans la boue Jean-Marie Le Pen et les militants nationaux, traités par lui de « nazis ».

C’est à Arno Klarsfeld que Nicolas Sarkozy confia en 2005  « un travail approfondi sur la loi, l’Histoire, et le devoir de mémoire » qui l’amena à se prononcer contre   la loi du 23 février 2005 qui, au détour d’un article vantait  « le rôle positif » de la colonisation. Mais Me Klarsfeld se prononça aussi  pour le maintien de la loi liberticide du  communiste Gayssot,  dénoncée par des centaines d’historiens et d’intellectuels de divers horizons, notamment  dans le fameux  manifeste intitulé « Liberté pour l’Histoire ! ».

 Jean-Marie Le Pen ne manqua pas à l’époque de manifester son étonnement devant la décision qu’il jugea  « saugrenu »   de « confier  à un fantassin israélien » –M. Klarsfeld a effectué en 2005 un an de  service militaire en Cisjordanie  dans le corps des garde-frontières de l’Etat hébreu- « le soin de juger de l’Histoire de la France » .

 Tout aussi aberrant, alors ministre de l’Intérieur, M.  Sarkozy nomma  celui qu’il  qualifia d’ « avocat de la mémoire et de la vérité »,  « médiateur   chargé d’harmoniser la régularisation des clandestins », ce dont il s’acquitta avec un laxisme bien peu militaire…Un contre-exemple, assurément, pour le tiers des sympathisants de l’UMP  favorables à des accords électoraux avec le FN aux élections locales,  selon le  nouveau sondage  Ifop publié par  le Nouvel observateur.

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