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Campagne interne : « Bruno Gollnisch a de fortes chances d’être élu prochain président du Front National »

 Secrétaire départemental de la Gironde et Secrétaire régional FN d’Aquitaine, Jacques Colombier a répondu aux questions du site Infos-Bordeaux.fr. Cet entretien, que nous reproduisons ici in extenso, a été mis en ligne hier.

Infos-Bordeaux.fr : Concernant la campagne interne au Front national, quels sont les rapports de force sur la fédération de Gironde ? 

 Jacques Colombier : Bien que je soutienne clairement la candidature de Bruno Gollnisch et participe à sa campagne, les adhérents du FN sont libres de leur choix. La guerre n’est nullement allumée au sein de la fédération bien heureusement ! L’affluence énorme lors du passage de Bruno Gollnisch en Gironde le 3 octobre, témoigne à l’évidence d’un large soutien à sa candidature.

 Infos-Bordeaux.fr : D’une manière générale, on parle d’une vague d’adhésion au Front national. Confirmez-vous cette vague également en Aquitaine ?

 Jacques Colombier : Oui tout à fait, tant en terme de renouvellements que de nouvelles adhésions. 

 Infos-Bordeaux.fr : Au niveau national, quelles sont les chances de Bruno Gollnisch de devenir président du Front national ?

 Jacques Colombier : Bruno Gollnisch a de fortes chances d’être élu prochain président du Front national. Il fait une campagne très active dans un tour de France des fédérations à travers tout le pays. Il jouit d’une grande notoriété au sein de notre mouvement. 

Même la presse nationale de tous bords reconnaît aujourd’hui que sa candidature n’est pas celle d’un simple outsider mais a de réelles chances de succès. N’oublions pas que cette élection est interne et que les votants ne sont pas des téléspectateurs ou « des consommateurs de médias » mais des militants engagés sur le terrain politique. Je constate de plus que les soutiens à Bruno Gollnisch affluent publiquement tant à l’intérieur du mouvement que de la mouvance nationale et même venant de l’étranger.

 Infos-Bordeaux.fr : Pensez-vous qu’il y ait des différences de fond entre Marine le Pen et Bruno Gollnisch ?

 Jacques Colombier : Bruno Gollnisch a répondu à ceci : « Pour pouvoir apprécier ces différences, il faudrait que Marine précise ses positions. En ce qui me concerne, les choses sont claires: L’identité de la France ne se réduit pas à sa devise républicaine. Elle inclut aussi la richesse et la diversité du patrimoine de nos provinces. S’agissant de la loi Veil, elle a amplement fait la preuve de son échec, elle doit donc être remplacée. » Et non maintenue ou simplement amendée, remplacée par une grande politique de la vie et de la famille. La laïcité bien comprise n’est qu’une forme de tolérance, dans une société qui n’est plus homogène sur le plan spirituel, par laquelle l’Etat s’abstient d’intervenir en matière religieuse pour éviter des affrontements dans la société civile. Elle ne fournit pas de raison de vivre, elle n’est pas en soi une «valeur». Elle est la juste distinction du spirituel et du temporel : ni une confusion, ni une séparation absolue »
 
Une différence notable est apparue aussi  dans la perception future du Front national, notamment en ce qui concerne l’élargissement de celui-ci afin qu’il devienne un parti de gouvernement. Le FN doit rassembler afin de peser de plus en plus dans le débat politique français. 

 Bruno Gollnisch a pris une position de principe en faveur d’une réconciliation avec un certain nombre d’anciens frontistes qui ont quitté le FN sans citer qui que ce soit, Jean Marie Le Pen ayant donné lui-même l’exemple en recevant Bruno Mégret à Saint Cloud en 2007.

 Il a précisé que de la droite souverainiste à la gauche patriotique ayant voté non au dernier referendum, un certain nombre de patriotes pouvaient nous rejoindre. 
 

Infos-Bordeaux.fr : Cette campagne interne est particulièrement passionnée. N’avez-vous pas peur que, quel que soit le résultat, le Front National soit victime d’une nouvelle scission qui lui serait fatale ?

 Jacques Colombier : Des frictions sont inhérentes dans ce genre de compétition, mais Bruno Gollnisch malgré les tracasseries garde un sang froid et une «force tranquille» qui montrent sa stature évidente. Pour lui l’unité de notre mouvement doit être évidemment sauvegardée. La situation n’est absolument pas comparable à celle de la crise mégretiste de 1999, qui tentait de prendre illégalement la direction légale du Front.

 

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