Chers camarades,
Je pensais que la meilleure posture dans une bataille fratricide, était de se situer au dessus des partis, mais le courage en politique est de dire sa vérité et de monter en première ligne quand l’intérêt supérieur du parti ou du pays l’exige.
Je mesure la portée de cet engagement public pour quelqu’un qui préférait encore il y a peu la candidature de Marine, et je pense toujours qu’elle devrait être notre candidate aux futures présidentielles, mais il ne faut pas se tromper d’élection et nous ne votons pas pour la désignation de notre futur candidat aux Présidentielles mais pour la présidence du Front National.
Or, au dessus de la politique, je place la morale, et je pense que le fonctionnement interne du Front National doit être en adéquation avec la morale publique que nous souhaitons défendre.
Je souhaite à l’avenir un Front National dans lequel la parole des militants qui montent au front ait plus de valeur que celle de ceux qui préfèrent fuir un combat qui leur parait perdu d’avance.
J’ai toujours considéré que le Front National appartenait d’abord aux militants et était un outil au service des Français et non une machine à accorder des places.
Or, il me semble que Bruno, de par son parcours, sa fidélité et son extrême droiture est le plus à même pour opérer ce retour à la méritocratie.
De plus je crois que l’on ne peut gagner des élections qu’en rassemblant d’abord le camp national, et Bruno Gollnisch, homme de rassemblement et de mesure, me semble le plus apte à accomplir cette tâche historique.
Enfin je suis sensible aux propositions de Bruno Gollnisch en direction des fédérations, car à quoi servirait un Front National à 20% aux présidentielles, sans implantation locale, comme l’a démontré le 21 Avril 2002 ?