Comme militant, Conseiller régional, Président du Conseil scientifique du FN et membre du Bureau Politique, j’ai collaboré pendant près de 25 ans avec Bruno Gollnisch. Cela m’a permis d’apprécier les exceptionnelles qualités qui sont les siennes.
Une fidélité absolue et de longue date à la cause nationale ainsi qu’à la civilisation chrétienne composante essentielle de l’identité de notre pays et sans laquelle il serait parfaitement vain de prétendre lutter contre son islamisation.
Un admirable talent de parole et de plume, qui lui vaut dans toutes les assemblées où il siège l’admiration et le respect, même de la part de ses adversaires les plus fanatiques.
Une longue expérience et une vaste culture politique, qui lui ont permis, en maintes circonstances, d’opérer les choix conformes au bien commun de notre patrie, quitte à renoncer à des avantages électoralistes à courte-vue.
Un grand courage physique et moral, que j’ai constaté au quotidien, en particulier lorsque, pour avoir défendu la liberté d’expression, il était traîné dans la boue par son Université et la quasi-totalité des médias. Deux fois condamné par des juridictions lyonnaises, seule son inlassable combativité et sa parfaite connaissance du droit lui ont permis d’être innocenté par la plus haute juridiction de notre pays.
Bruno a, par-dessus tout, une très rare capacité à rassembler les hommes et les femmes de toutes origines, de toute famille de pensée, de tout caractère. Il est le seul président de groupe régional important qui ait su conserver au Front National l’ensemble de ses élus au cours de la dernière mandature. Pas un ne l’a quitté.
Les combattants de la cause nationale sont trop peu nombreux pour que l’on se console du départ d’un seul d’entre eux. Comment rassembler les Français, si l’on n’est pas capable de réunir d’abord l’indispensable fer de lance de la reconquête au sein du Mouvement national ?
Toutes ces qualités ont permis hier à Jean-Marie Le Pen de constituer une force politique de premier plan, maintenant solidement implantée dans l’espace politique de notre pays. Nul autant que Bruno ne possède aujourd’hui de façon aussi éminente ces indispensables qualités. Il est donc le successeur naturel de Jean-Marie Le Pen.
Tout ceci apparaît chaque jour davantage, contraignant les médias à donner enfin (un peu) la parole à celui qu’ils disaient vaincu d’avance. Chaque téléspectateur peut ainsi constater que l’an prochain, Président du Front National, Bruno Gollnisch pourra sans rougir prétendre à la magistrature suprême et, si Dieu le veut, entreprendre l’indispensable œuvre de redressement.