Ainsi, dans le domaine de l’immigration, une officine antinationale bien connue comme la Licra, présidée désormais par Me Jakubowicz, vient d’admettre l’évidence.
Sur l’antenne de France Inter, la semaine dernière, Alain Jakubowicz a avoué : « Le combat antiraciste doit s’adapter à l’évolution profonde qu’a connue notre société, qui est allée à rebours de notre rêve de la voir expurgée des discriminations. Ce rêve nous a conduit à la cécité, on n’a pas voulu voir la montée du racisme intercommunautaire, entre arabes et noirs, entre arabes et asiatiques. Et je n’aurais jamais imaginé, il y a encore quelques années, que l’on puisse faire un jour le constat d’un racisme anti-blanc».
«C’est terrible a ajouté le président de la Licra . Certains estiment qu’il ne faut pas en parler sous prétexte que cela fait le jeu du Front National qui exploite, c’est vrai, cela de manière honteuse (sic), mais en même temps il faut dire les choses car on a culpabilisé à outrance trop de nos concitoyens ».
Pour que la Licra soit obligée de « lâcher du lest », il faut vraiment que la situation soit grave pour un système tétanisé devant le monstre qu’il a engendré, cette société du totalitarisme multiculturel et multiracial qui ne pouvait être au final que multi-conflictuelle et multi-raciste…
Ce racisme anti-français, fruit empoisonné de l’immigration de peuplement, et le ras-le-bol croissant devant le terrorisme intellectuel du lobby immigrationniste et de la gauche expliquent logiquement qu’un tiers des sympathisants UMP ( 32%) soient désormais favorables à des accords électoraux, au niveau local, avec le FN- sondage IFOP pour Le Nouvel Observateur rendu public le 28 octobre.
C’est ce grand écart entre une base électorale largement attachée aux valeurs patriotiques et traditionnelles et un Etat-major sarkozyste largement acquis au mondialisme qui fait d’ailleurs dire à Bruno Gollnisch que l’UMP ne tardera pas à imploser.
Une évolution, si ce n’est une recomposition du paysage politique, évoquées dernièrement par certains élus de l’UMP comme Christian Vanneste qui a parlé de cette possible rupture du cordon sanitaire dressé autour de l’opposition nationale –voir notre article en date du 27 octobre.
Un député UMP pour lequel Bruno Gollnisch a déclaré hier mardi sur France 5 -voir la vidéo sur notre site- avoir une « certaine sympathie ». Un homme « condamné pour homophobie avant d’être, comme moi d’ailleurs, innocenté avec éclat par la Cour de cassation », « pour avoir exprimé simplement sa préférence pour la famille naturelle : la famille composée d’un papa, d’une maman, sur d’autres formes d’unions étranges que l’on nous promeut, comme la famille composée du papa, de l’amant du papa, de la mère porteuse et des embryons congelés dans le frigo… ».
Le candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen a de nouveau relevé que l’implosion annoncée du parti sarkozyste allait se traduire par des « personnes », des « électeurs » et des élus » UMP qui se rapprocheront du FN. « Je pense que M. Vanneste fera peut-être partie des gens qui nous rejoindront », a-t-il ajouté.