Si 64% des personnes interrogées ne font « pas confiance » au nouveau gouvernement Fillon nommé dimanche, ils sont 89% à penser qu’il va poursuivre la politique qui a été menée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée en 2007.
Un remaniement qui met fin à l’ouverture, recentré sur les ténors de l’ ex RPR et de l’UMP, traduit la volonté de « resserrer les boulons » dans la perspective de 2012, de rassurer l’électorat de droite.
En ce sens Sarkozy a réussi son pari puisque le signal envoyé a été reçu par les sympathisants du sarkozysme qui, à rebours de l’ensemble des Français, sont globalement satisfaits de ce « recadrage ».
Rassembler son camp pour aborder dans les meilleures conditions possibles les futures échéances électorales, une nécessité stratégique que le chef de l’Etat à bien compris…