Adhérente au Front National depuis 2003 je me suis engagée très jeune au sein du mouvement. J’ai la chance d’avoir eu une famille qui m’a inculqué des valeurs, m’a appris nos traditions, m’a enseigné notre belle et riche Histoire. Je sais l’importance de défendre notre identité et notre culture afin de savoir où l’on veut aller, et de savoir quelle est justement cette identité. Comme une mère elle est celle qu’il nous faut protéger et défendre quel qu’en soit le prix parce qu’elle nous a tout donné et que c’est elle qui a fait ce que nous sommes.
Le Front National est sans aucun doute le meilleur outil existant actuellement pour la défendre. Son président et fondateur Jean-Marie Le Pen a fait un travail admirable, que peu d’autres auraient su faire, et il s’agit aujourd’hui d’élire son successeur.
Je pense qu’il a été difficile pour bon nombre d’entre nous de se positionner. Marine et Bruno ont tous les deux des qualités non négligeables et indispensables au parti. Mon choix n’a pas été facile, je connaissais mieux Marine et j’ai eu l’occasion de travailler avec elle à Hénin-Beaumont pour une campagne. J’ai pour elle une sympathie certaine et j’ai été séduite par son aura médiatique et son dynamisme.
Mais lorsqu’il s’agit de désigner le successeur d’un homme comme Jean-Marie Le Pen il faut faire preuve d’objectivité. Diriger le Front National demande à mon sens d’autres qualités et j’ai donc porté mon choix vers Bruno Gollnisch.
Engagé depuis sa jeunesse, il a d’abord été militant, puis responsable, puis candidat et enfin élu. Ce qui le rend proche des adhérents et militants. Il n’a jamais vacillé, jamais abandonné. Son palmarès professionnel prouve largement son intelligence et ses capacités linguistiques font de lui un excellent représentant auprès des formations des autres partis d’Europe.
Car ne nous leurrons pas, la France ne s’en sortira pas toute seule. Nous aurons besoin de faire une alliance avec les autres mouvements nationaux d’Europe afin de construire enfin cette Europe des nations et il nous faut donc un président du Front National capable de ce genre de performances. Je pense que le responsable du programme et directeur de campagne de 2002 saura largement rester dans le droit sillon de Jean-Marie Le Pen.
Nous avons, j’en suis persuadée, un grand avenir à jouer et notre victoire est plus proche qu’on ne le pense. On observe tous autour de nous les gens changer de regard envers nous, en particulier chez les jeunes.
De plus en plus abandonnés et déracinés ils cherchent désespérément une identité, un idéal auquel s’accrocher et se retrouvent embrigadés par la première idéologie qui passe. Bruno Gollnisch a dit « Il n’est de modernité viable qu’enracinée dans la tradition » et je pense que c’est ce dont le peuple français, et en particulier sa jeunesse, a aujourd’hui besoin. La jeunesse a besoin d’une doctrine sure et bien ancrée. Je fais confiance à Bruno Gollnisch pour être le nouveau capitaine qui mènera notre navire à bon port.
Vive le Front National, Vive Bruno Gollnisch !