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La France à Craon…

L’Express a consacré un  article aux événements qui se sont déroulés  à Craon, la journaliste Laurence Debril retournant  « dans cette petite ville de la Mayenne, où les débordements de jeunes de banlieue scolarisés dans le nouvel établissement de réinsertion ont abouti à des expulsions » -voir notre article du 19 novembre dans lequel  Bruno Gollnisch avait  qualifié ce qui s’était  passé dans ce collège   de « ratonnade anti-blancs ».  « Une petite ville » jusqu’alors  « sans histoires » est-il relevé  par le magazine, dont la recension des incidents atteste du malaise qui gagne les rédactions de la presse politiquement correct devant l’échec criant d’un « muliticulturalisme »…qu’il devient de plus en plus difficile de dissimuler. 

Citant le vice-président du Front National, – « les gens de l’Ouest de la France vont enfin comprendre le FN et voir qu’eux aussi paient les conséquences de l’immigration ! »- Laurence Debril rapporte que « la venue du n° 2 du FN et le dépôt d’affichettes provoc’ (sic) dans toutes les boîtes aux lettres de la ville ont surtout servi d’électrochoc aux Craonnais ». « Selon Paul Chaineau, maire (sans étiquette), le tract du FN a interpellé, refroidi, remué ».  Etre invité à  sortir de sa torpeur,  la tête du sable, à remettre en cause ses certitudes n’est pas toujours très agréable…

« Ici, croit savoir L’Express,  en pleine Mayenne angevine et catholique, on est fier de sa tradition d’accueil et de son ouverture d’esprit. Le soleil brille pour tout le monde, ce ne sont que des gosses, soupire Bernadette, bénévole à la paroisse, en changeant les fleurs de l’église.  Le 11 novembre, le curé a prononcé quelques mots sur les événements dans son homélie, en appelant à la paix ».

« Le choc des cultures était pourtant prévisible (…). Les Parisiens, comme on appelle ici les gamins de Seine-Saint-Denis,  n’auront pourtant même pas eu le temps de jouer les éléphants dans un magasin de porcelaine. Entre leur arrivée et l’échauffourée, il ne se sera pas écoulé quarante-huit heures ».

 Pourtant, « dès avant l’été, les enseignants et les parents d’élèves s’inquiètent de ne pas être associés à l’installation de l’ERS, concept souhaité par Nicolas Sarkozy en mai dernier afin de remettre sur les rails des éléments pour lesquels on a tout essayé, à mi-chemin des classes-relais et des établissements fermés ». 

 L’immigration d’accord, mais chez les autres ? « A la Foire de Craon, poursuit l’article,  le 2 octobre, des parents d’élèves réputés très à gauche tiennent un stand contre l’ouverture de l’ERS. Les esprits s’échauffent et l’absence de concertation, en même temps que le caractère précipité du projet heurte les équipes pédagogiques comme les familles. Entre escaliers privatifs, récrés et repas décalés, il est prévu que les Parisiens ne croisent jamais les petits Mayennais : officiellement, le principe déplaît. Ce ne sont pas des animaux que l’on enferme toute la journée ! tempête Jean-Noël Bouchard, père d’une fille de quatrième ».

 « Pourtant, quand les jeunes de Seine-Saint-Denis, un Blanc et 13 Noirs, arrivent dans un collège transformé en cocotte-minute, les insultes ne tardent pas à fuser. Et, à 8 h 10 le lendemain matin, des gamins s’échappent de leur zone pour se battre avec d’autres collégiens. Les témoignages attestent les injures racistes. Une enquête de gendarmerie est en cours ».  Il ne sera pas dit que les méchants « de souche » échapperont à la sanction, puisque si racisme il y a,  il ne peut être le fait bien  évidemment, que des  jeunes catholiques angevins…

« (Le ministre de l’Education) Luc Chatel l’a réaffirmé est-il encore précisé : les ERS continueront. Dix autres doivent même ouvrir d’ici à la fin de l’année ». Pas question de reconnaître ses erreurs, de  faire machine arrière, pour ce gouvernement comme pour les précédents les Français n’ont qu’un droit, celui de se taire et de courber l’échine.

Les évènements de Craon illustrent assez bien la conviction de  Bruno Gollnisch  que « la dédiabolisation du FN  interviendra naturellement » , comme il le confiait  lors d’un entretien sur la radio Kernews lors de son passage à La Baule le 18 novembre.

 «Après les manifestations contre les retraites relevait le vice-président du FN à titre d’exemple, , j’ai revu un certain nombre de braves Lyonnais, la bourgeoisie lyonnaise que je connais, celle qui me disait il y a quelques années : Vous n’avez pas tort, mais je ne sais pas pourquoi vous me faites un peu peur…»

« Maintenant, ils ont d’autres motifs de crainte et ils se rendent compte que nous avons raison. Mais il faut encore persuader beaucoup de Français que nous posons les bonnes questions, comme Fabius l’a reconnu, et que nous apportons des réponses concrètes et cohérentes. Par exemple, la sécurité est un problème considérable qui doit être appréhendé de façon ferme par des mesures énergiques, pas dictatoriales, et cela ne se résoudra pas par quelques effets de manche comme le déplacement des camps de Roms ou la déchéance de la nationalité des doubles nationaux qui auront tué un policier ou un gendarme… Étant entendu que s’ils leur ont seulement cassé les jambes ou crevé les yeux, ils restent d’excellents Français…»

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