Nous reproduisons ici la déclaration lue par cette militante frontiste lors de la réunion de Villepreux le 13 novembre.
Jai une confession à vous faire. Je ne suis pas là pour défendre Bruno Gollnisch. Je ne suis pas là pour une élection de plus, pour cette petite démocratie de parti à l’image de celle que nous subissons chaque jour et qui consacre la tyrannie du nombre. Non, je ne suis pas là pour ça !
Mais comme s’évertuait à le démontrer Alexis Carrel, je sais que pour combattre victorieusement il faut s’associer à d’autres individus partageant un même idéal, car ce sont les petits groupes qui font les grandes révolutions. C’est la volonté d’acier de quelques uns qui prévaudra sur une multitude d’impuissances.
Je sais aussi qu’à vouloir se sauver seul on finit par périr avec les autres. Mon combat ne s’appelle pas Bruno Gollnisch, mon combat s’appelle France. Cette France irrévocable, mise à mal par des minorités agissantes et une majorité de pleutres, d’inconscients ou de lâches prêts à se suicider par crainte même de la mort.
Je suis nationaliste, or être nationaliste ça n’est pas juste une invective, c’est une manière d’être, de vivre, de penser…c’est résoudre chaque problème par rapport à la France comme disait Maurice Barrès.
Or nous sommes face à un problème, celui de devoir choisir la personne qui, sur la scène nationale et internationale, incarnera nos valeurs, notre combat, notre projet, notre volonté… Incarnera l’excellence française, celle de notre Histoire, de notre littérature, de notre architecture, de notre peinture,…
Nous devons à ce titre choisir un chef, un rassembleur pour notre patrie et notre nation. Quelqu’un capable de s’inscrire dans la lignée des grands Hommes, au sens heggelien du terme, de ceux qui ont fait la France, celle qui n’est pas la mesure mais la grandeur. Par le choix symbolique de la basilique de Saint Denis à l’occasion du lancement de sa campagne, il s’est imposé en rassembleur,celui de plus de 1000 ans d’ histoire au service de notre patrie.
Nous devons choisir quelqu’un dont l’objectif s’appelle France, quelqu’un de foi capable de retourner le destin car la France on la prend ou on la perd. Besoin de quelqu’un capable d’orchestrer le sauvetage de la France car le fait même d’y être apte signifierait que nous sommes saufs. Pascal s’imaginait à ce titre que le Christ lui disait « tu ne me chercherais point si tu ne m’avais déjà trouvé ».
Bruno Gollnisch en est capable, alors nous devons tout faire pour le soutenir, pour porter sa foi, sa charité, son espérance, pour porter ce soldat qui imposera son nom au prix de luttes dures et ingrates.
On a pu le dire trop timoré, trop discret, ou pas assez déterminé… Mais comment peut-on oser lui reprocher ce qui pourtant se résume en ces deux termes : honneur et fidélité.
Il est sans conteste le candidat du rassemblement, le candidat de la nation, le candidat de la France.
Il n’est plus l’heure de tergiverser ou de se demander si c’est possible mais seulement si c’est nécessaire comme le disait Charles Maurras.
Parce que je réponds oui à cette question, je suis là aujourd’hui pour laFrance.
Et pour la France, pour Bruno Gollnisch.